Enseignement privé laïc : Le SYNEPLACI suspend son mot d’ordre de grève

Le secrétaire général du Synaplaci, Camara Oumar
Le secrétaire général du Synaplaci, Camara Oumar
Le secru00e9taire gu00e9nu00e9ral du Synaplaci, Camara Oumar

Enseignement privé laïc : Le SYNEPLACI suspend son mot d’ordre de grève

Enseignement privé laïc : Le SYNEPLACI suspend son mot d’ordre de grève

Le syndicat national des enseignants du privé laïc de Côte d’Ivoire (Synaplaci), en grève illimitée depuis le 10 février 2014, a décidé de suspendre son mot d’ordre, à la suite d’une assemblée générale extraordinaire (Age), tenue le samedi 22 février dernier, à Abidjan-Treichville.

Le secrétaire général du Synaplaci, Camara Oumar a suggéré aux membres de son syndicat de donner le temps au ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la formation Professionnelle, Dosso Moussa d’intervenir.

« Nous allons suspendre notre préavis de grève pour un mois. Le temps de tester la bonne foi de nos autorités », a déclaré Camara Oumar, aux termes de l’assemblée générale extraordinaire.

Après un mois, il a promis convoquer une autre assemblée générale extraordinaire le 22 mars prochain pour faire le point sur les discussions avec l’Etat. Expliquant cette décision, M. Camara souligne : « la suspension de notre grève pour un mois vise à éviter de déclencher une grève pendant les examens à grand tirage. »

A l’entame de l’Age, M. Camara a précisé : « Nous ne faisons pas de revendications. Nous réclamons simplement nos droits. »

En effet, les enseignants du privé laïc de Côte d’Ivoire demandent, à l’en croire, l’application de la grille salariale règlementaire dans le secteur. Le barème conventionnel, selon lui, n’a jamais été appliqué par les fondateurs d’établissement depuis 1994.

« Avec l’augmentation du salaire minimum garanti interprofessionnel (Smig) à 60 000 FCFA, le petit personnel dans les établissements est mieux payé que les enseignants », a-t-il dénoncé.

Avant d’insister : « qu’on nous paye les salaires de la convention, les heures supplémentaires, les primes d’ancienneté, de transport et que tous les enseignants soient déclarés à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps). »

Pour ce faire, le Synaplaci a promis mettre à profit le mois d’observation qu’il s’est donné pour faire le tour des différents établissements en vue de voir l’état de l’application de la convention.

Par ailleurs, le Syndicat entend porter plainte contre contre tous les établissements qui n’appliquent pas la convention ainsi que les enseignants qui acceptent des salaires en dessous.


CHEICKNA D. Salif

salifou.dabou@fratmat.info