Enlèvements d’enfants: Un dispositif sécuritaire de 1500 agents des forces de l’ordre mis en place

Le ministre d’état, Hamed Bakayoko (au micro), entouré du ministre Paul Koffi Koffi (à gauche), de tous les chefs des grands commandements et des représentants des ministères techniques, a fait le point sur la rencontre à la presse.
Le ministre d’état, Hamed Bakayoko (au micro), entouré du ministre Paul Koffi Koffi (à gauche), de tous les chefs des grands commandements et des représentants des ministères techniques, a fait le point sur la rencontre à la presse.
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Enlèvements d’enfants: Un dispositif sécuritaire de 1500 agents des forces de l’ordre mis en place

Face au phénomène de plus en plus récurrent d’enlèvement et de mutilation d’enfants, le gouvernement vient de décider d’importantes mesures. Présidée à son cabinet par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, une réunion interministérielle regroupant les chefs des grands commandements ainsi que le secrétaire national du Conseil national de la sécurité s’est tenue hier après-midi. Réunion au terme de laquelle il a été décidé de la mise en place d’une coordination renforcée et d’un dispositif sécuritaire impliquant 1500 agents des forces de défense et de sécurité.
Faisant à la presse nationale et internationale le point sur la rencontre au sommet, Hamed Bakayoko, qui s’appuyait sur le rapport de la police, révèle que ce sont, à ce jour, 25 cas d’enlèvement et de découverte de cadavres qui ont été enregistrés. Sur cet ensemble, existent cinq cas d’enfants mutilés. En vue de contrer ces crimes révoltants, le ministre d’Etat a décidé de mesures qu’il présente en ces termes : « Nous avons décidé qu’une équipe de coordination soit mise en place et elle sera renforcée par des experts de l’Onuci et des experts de certains corps de métiers ainsi que des sociologues, pour bien analyser la typologie des liens de tous ces crimes pour que les enquêtes puissent s’orienter vers les commanditaires». Il précise, par ailleurs, qu’il n’existe pas de lien établi entre ces différents crimes évoqués. Toutefois, le ministre rassure que les équipes en place redoublent de vigilance pour apporter une réponse précise au phénomène.
S’agissant de la réaction des forces de défense et de sécurité, Hamed Bakayoko dit qu’un plan d’action a été présenté par les grands commandements. Un plan qui, selon lui, sera détaillé dans un communiqué. Mais, il indique d’ores et déjà ce qui suit : « Les grandes lignes de ce communiqué porteront sur la mise en place d’un dispositif sécuritaire qui va faire intervenir 1500 hommes à savoir 1000 policiers, 300 gendarmes et 200 militaires qui vont avoir pour mission de renforcer les patrouilles dans certaines zones déterminées comme étant des zones hautement criminogènes et ensuite, la surveillance des écoles, des forêts, de certains plans d’eau qui ont été révélés comme des points sensibles. » Le ministre fait savoir que les 1500 hommes ont commencé leur déploiement depuis mercredi à travers des actions dans certains cybers. Et que ces policiers, gendarmes et militaires seront dotés de moyens conséquents pour accomplir leur mission.
Répondant aux préoccupations des journalistes, Hamed Bakayoko dit que seules les enquêtes en cours pourront donner les mobiles de ces crimes. Et qu’à ce jour, trois suspects aux mains de la police criminelle font l’objet d’enquête. «Certains des suspects donnent l’impression d’être atteints de troubles mentaux. Mais les procédures en cours pourront tout clarifier », précise-t-il. Le ministre de l’Intérieur qui avait aussi à ses côtés Paul Koffi Koffi, ministre auprès du Président de la République, chargé de la Défense, fait savoir que des individus et tapis dans l’ombre font répandre de fausses informations dans le but de semer la psychose dans le pays.
Cinq numéros verts sont à la disposition de la population pour dénoncer tout cas suspect. Il s’agit de : 110 – 111 – 145 – 170 – 116.

LANDRY KOHON