En visite de travail à Bouaké: Aka Aouélé annonce la construction d’un nouveau CHU

En visite de travail à Bouaké: Aka Aouélé annonce la construction d’un nouveau CHU

Après les quatre Centres hospitaliers universitaires (Chu) d’Abidjan, la semaine dernière, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique était à Bouaké le mercredi 25 juillet, à la faveur de la pose de la première pierre de l’agence régionale de la Nouvelle Pharmacie de la santé publique de Côte d’Ivoire (Npsp-Ci). Il a profité de cette occasion pour visiter le Chu de Bouaké.

Arrivé aux environs de 13h, Aka Aouélé, accompagné par Pr Bamourou Diané, directeur général du Chu de Bouaké, a fait une visite guidée de l’établissement sanitaire. Il a visité les différents services, entre autres, la pédiatrie, la buanderie, la stomatologie, la radiographie, la gynécologie, le nouveau bloc opératoire.

Autres services visités par le ministre, ceux des urgences chirurgicales et médicales. Dans ces deux services, le spectacle est désolant. Et comme l’a d’ailleurs si bien relevé le directeur général du Chu à son hôte du jour, le nombre de lits est insuffisant.

Annonce de la construction d’un nouveau Chu

Au terme de cette visite, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Eugène Aka Aouélé, a échangé avec le personnel à la salle de conférences. «Je suis là pour assurer la continuité de l’État qui a été incarnée par mon prédécesseur, Dr Raymonde Goudou-Coffie», a-t-il dit. Et de rassurer que c’est dans une vision partagée qu’ils pourront ensemble atteindre les objectifs fixés.

«Ce que nous avons vu dans ces Chu n’est pas reluisant même si beaucoup a été fait par l’État», a-t-il déploré. Et d’annoncer la construction d’un deuxième Chu à Bouaké. «Il est prévu à Bouaké la construction d’un nouveau Chu qui n’a rien avoir avec celui-là. Dès que le site est identifié, sa construction va démarrer avant la fin de l’année», a-t-il révélé. Et d’ajouter qu’il est également prévu la réalisation d’un hôpital militaire.

Après le Chu, la délégation ministérielle s’est rendue à l’Institut national de formation des agents de santé (Infas).

CHARLES KAZONY
CORRESPONDANT REGIONAL