Emplois: l’Association CASD en guerre contre le chômage

L’association Common action for sustainable development (Casd), portée sur les fonts baptismaux en février 2017, se lance dans la lutte contre le chômage en Côte d’Ivoire.

Après avoir fait l’amer constat de la dure réalité sur le terrain, en matière de recherche d’emplois, ses membres ont pris la décision d’’’armer’’ les jeunes ivoiriens, en quête permanente d’emplois sur le marché du travail.

«Le Casd ayant pour objectif de contribuer à l’atteinte des Odd a mis en place des activités pouvant être regroupées sous de grands items que sont: l’accompagnement à l’insertion professionnelle, le renforcement des capacités, et la recherche et la publication», indique le président, coach, fondateur et administrateur, en charge par ailleurs, du Programme éducation & employabilité, Ahi Yao.

L’association a ouvert à ce titre, une vitrine pour permettre aux étudiants en fin de cycle, en instance de soutenance ou en quête d’emploi, de mieux se préparer. Ainsi, à travers des ateliers, à la fois théoriques et pratiques, tous les samedis, au Cerap à Abidjan-Cocody, ils se frottent aux professionnels et aux acteurs du monde du travail.

A travers, notamment des thématiques portant sur «la méthodologie de recherche, l’enquête, les statistiques, la collecte qualitative de données, le recrutement, la gestion, le suivi et l’évaluation de projets, les logiciels statistiques», etc.

Par exemple le 8 juillet 2017, la structure a planché sur la «phase 1» de son atelier de formation portant sur les méthodes quantitatives de collecte de données.

«Le choix d’une approche quantitative et/ou qualitative s’impose au chercheur dans la conduite de son travail de recherche. Il devra donc opter pour l’une des deux approches ou leur utilisation conjointe», a instruit le coach-formateur.

En guise de bilan depuis la naissance de l’association, Ahi Yao indique que les résultats sont probants. «Les personnes ayant été coachées décrochent généralement des stages et des emplois au sein des Ong, des organisations locales et des multinationales», conclut-il.

Marcel APPENA
marcel.appena@fratmat.info