Embouteillage à la Riviera II : Les chauffeurs de "Woro Woro" font de la surenchère

Une vue de l'embouteillage sur une  voie , non loin du pont Henri Konan Bédié du mardi 28 janvier 2014
Une vue de l'embouteillage sur une voie , non loin du pont Henri Konan Bédié du mardi 28 janvier 2014
Une vue de l'embouteillage sur une voie , non loin du pont Henri Konan Bu00e9diu00e9 du mardi 28 janvier 2014

Embouteillage à la Riviera II : Les chauffeurs de "Woro Woro" font de la surenchère

Embouteillage à la Riviera II : Les chauffeurs de "Woro Woro" font de la surenchère

 

Les travaux de construction des échangeurs et du pont Henri Konan Bedié,  à Abidjan Riviera II continuent de perturber la circulation, en créant de nombreux embouteillages aux heures de pointe. Pour  espérer obtenir la recette  journalière,  certains chauffeurs de véhicules Woro Woro,  font de la surenchère.

« On est obligé de fixer  le  prix  du transport, de la distance ralliant la Riviera II à Cocody Saint  Jean à 300Fcfa,  au lieu de la somme de  250Fcfa, homologuée  pour cette distance », a témoigné  M. Traoré  Ali.  Ce chauffeur de taxi « woro woro », explique que les passagers doivent  « débourser  la somme de 50Fcfa en plus, pour leur permettre de couvrir les frais du carburant. « Aux heures de pointe, nous gaspillons du carburant, en passant  1H à 1h30  de temps dans l’embouteillage. Alors que cette distance est parcourue en moins de 10 minutes quand le trafic est fluide », a t-il justifié.

 

Un autre conducteur de taxis communaux dit avoir trouvé une autre solution pour éviter les bouchons provoqués par l’embouteillage. «  Pour éviter de gaspiller mon carburant et  perdre du temps dans ces nombreux bouchons, je refuse des passagers. Ceux d’entre eux qui insistent, sont ainsi obligés de me faire une offre intéressante », a-t-il  préconisé  pour juguler la situation.

Quant aux passagers,  ils ne cachent pas leur impuissance. "On n’a pas le choix. Et on est obligé de subir le diktat des transporteurs. Pis on n’est pas véhiculé. En attendant la fin des travaux, on essaie de s’adapter", a déploré M. Kouakou  David, enseignant dans un établissement  privé à Cocody.

Plusieurs  autres  passagers,  attroupés  à un  carrefour d’Abidjan- Riviera II, au niveau du  supermarché, antérieurement  appelé « Leader Price », disent subir ce même sort. « Voyez, à cette heure nous avons des difficultés pour  trouver un véhicule. Arriver à l'heure au travail est une priorité. C'est contraignant! », a-t-il admis.

 

Isabelle Somian

Isabelle.somian@fratmat.info