Eau, hygiène et assainissement : Des journalistes africains s’y engagent
L’issue de ces assises dont l’objectif était de contribuer à la recherche de moyens d’accès à l’eau potable, en qualité et en quantité suffisante, le journaliste béninois, Alain Tossounon a été élu, nouveau coordonnateur du Wash-Jn de l’Afrique de l’ouest, pour un mandat de deux ans. Son bureau composé de cinq membres issus du Ghana, de la Guinée Conakry, du Sénégal et du Niger a réitéré son engagement à trouver des solutions pour l’accès à l’eau potable et à l’assainissement dans la sous-région. Tout cela sera possible, souligne le nouveau coordonnateur de Wash-Jn, grâce aux combats que mèneront les journalistes à travers les différents écrits. Il s’agira, en outre, selon lui, au cours de ces deux années de travailler dans une ambiance de courtoisie et de collaboration pour relever le défi de l’accès à l’eau et à l’assainissement. Mais surtout d’être la voix des sans voix, des plus pauvres et des personnes défavorisées. Il a donc pris l’engagement, devant les membres, de travailler dur pour donner satisfaction à nos attentes. Le coordonnateur qui n’entend pas s’arrêter en si bon chemin, espère que d’ici à 2015, les démarches entreprises continueront de mobiliser l’appui des partenaires, notamment Water Aid Afrique de l’ouest et le conseil de concertation pour l’eau potable et l’assainissement (Wsscc). Ce que confirme Mariama Dem, directrice sous-régionale Water Aid Afrique de l’ouest, lorsqu’elle recommande au réseau de mettre au grand jour tous les problèmes liés au secteur de l’eau, les avancées et les défis à relever dans ce secteur. Car, pour elle, c’est un pas que d’avoir beaucoup de partenaires pour aider à la réalisation des objectifs fixés d’ici à 2015. Elle a, en outre, rassuré ses pairs quant à sa disponibilité à accompagner le réseau en vue de relever ces grands défis. Toutefois, se réjouissant de la composition de ce nouveau bureau, surtout du nombre important de femmes qu’il compte, car ce sont elles qui vivent quotidiennement ces difficultés, elle s’est dit inquiète de la composition de ce bureau, qu’elle qualifie de trop «francophone ». Pour la directrice régionale, la présence d’un seul pays anglophone peut constitué un risque. « Il faut que vous sortiez des combats anglophone-francophone, car ceux-ci constituent un atout pour le réseau », a-t-elle prôné. Mariama Dem les a invités à ne pas décevoir les autres membres, en accordant suffisamment de places aux anglophones. Ce sont déjà 10 projets qui ont été financés à hauteur de 2 500 000 à 5 000 000 par les partenaires. Ces assises qui ont duré trois jours ont vu la participation de 28 journalistes en provenance de 12 pays de l’Afrique de l’ouest et du Cameroun.
Grace Ouattara
Envoyée spéciale à Dakar