Droits des femmes: La résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’Onu au menu d’un atelier

Plusieurs acteurs et partenaires nationaux et internationaux ont planché sur un nouveau plan de mise en œuvre de la résolution onusienne.
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Droits des femmes: La résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’Onu au menu d’un atelier

Cette résolution, qui met l’accent sur la lutte contre les violences sexuelles à l’égard des femmes et la participation effective de cette dernière aux négociations de paix, a inauguré une nouvelle ère de promotion et de protection des droits de la femme. Sept autres résolutions connexes ont été adoptées, depuis lors, et forment la base du Programme femmes, paix et sécurité (Pfs).

C’est pour donner vie à ce programme qu’a eu lieu, les 3 et 4 décembre, à l’Hôtel Ivotel au Plateau, un atelier dit de « Consultation en vue de l’élaboration du nouveau plan national de mise en œuvre de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies ».

Cette rencontre, organisée par le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, en partenariat avec le Canada, a permis, entre autres, de faire un état des lieux analytique de l’exécution du plan national de la résolution 1325, de s’imprégner des bonnes pratiques canadiennes en la matière et de faire des recommandations en vue de l’élaboration d’un nouveau plan national.

La ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Bakayoko-Ly Ramata, qui avait à ses côtés, Julie Shouldice, ambassadrice du Canada en Côte d’Ivoire, a noté que « la résolution 1325 prend acte de l’urgence de la pleine implication des femmes, au même titre que les hommes, dans les domaines de la prévention des crises, de la médiation, du maintien et de la consolidation de la paix ainsi que dans tous les autres secteurs de développement ».  

La prise en compte des recommandations de la réunion constituera, au dire de Bakayoko-Ly Ramata, une réponse multisectorielle à la problématique de la protection des femmes, de la promotion de leurs droits et de leur participation à la vie publique et politique.

« Il s’agira de produire un document de référence nationale pour offrir au gouvernement un outil pédagogique opérationnel qui lui permettra d’intégrer l’approche genre dans l’ensemble des programmes et projets post-conflits », a conclu la ministre.

GERMAIN GABO