Droits des Burkinabè en Côte d’Ivoire: La FEDABCI s’engage désormais à les défendre

Droits des Burkinabè en Côte d’Ivoire: La FEDABCI s’engage désormais à les défendre

Droits des Burkinabè en Côte d’Ivoire: La FEDABCI s’engage désormais à les défendre

La Fédération des associations des Burkinabè de Côte d’Ivoire (Fedabci) veut désormais mieux défendre les droits des Burkinabè en Côte d’Ivoire. Cette volonté a été exprimée récemment, à Songon Kassemblé, lors de la journée d’orientation organisée à cet effet et qui a servi également d’occasion de  faire le bilan des 10 ans d’existence de la fédération.

« Nous n’allons plus désormais nous laisser marcher dessus en ce qui concerne la défense de nos droits que bafouent le plus souvent nos autorités burkinabè en Côte d’Ivoire », a martelé Boussini Paul, vice-président de la Fedabci.

Pour lui, il n’est pas question que ses compatriotes ne soient pas informés à temps des nouvelles venant du Burkina qui leur sont destinées. «Pour les concours organisés au Faso, l’accès aux universités burkinabè de nos enfants nés ici, notre participation effective aux échéances électorales de 2020 et notre représentativité aux instances dirigeantes et décisionnelles du Burkina, seront pour nous désormais un combat à mener », a indiqué Boussini Paul.

Poursuivant, il a relevé un dysfonctionnement au sein de la communauté burkinabè qui, pour lui, ne concourt pas au bien-être de ses compatriotes analphabètes à 80%.

« Nos parents ici à 80% ne savent ni lire ni écrire. Cependant, ils ont besoin d’être informés sur ce qui se passe au pays. Ils ont aussi le droit de participer et de donner leurs avis sur des décisions qui se prennent », a fait remarquer le vice-président de la Fedabci.

Le président de la Fedabci, Ouibga Abdoulaye et le secrétaire à l’organisation, Sia Koudougou ont appelé à l’union pour mieux revendiquer et lutter pour leur épanouissement. « En même temps que nous avons des droits, nous avons aussi des devoirs », a fait remarquer Sia Koudougou. Il a profité de cette occasion pour inviter la communauté burkinabè au respect des lois ivoiriennes et à la bonne cohabitation avec leurs hôtes.

La Fedabci, selon son président, revendique plus d’une vingtaine d’associations. Elle a été portée sur les fonts baptismaux le 7 décembre 2007. L’objectif assigné à la fédération est de remédier aux dysfonctionnements au sein de la communauté burkinabè, revendiquer les droits de ses membres et lutter pour le bien-être social et culturel des Burkinabè vivant en Côte d’Ivoire tout en valorisant le patrimoine culturel du Faso.

Selon le bureau, le bilan des dix ans d’existence est jugé positif. La journée d’orientation, à en croire le vice-président, a permis de ressortir une feuille de route qui va permettre à la fédération d’amorcer un nouvel élan.

Tigane Jean Bavane
Tigane.jean@fratmat.info

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