Droits de l’homme/Examen périodique universel : La Côte d’Ivoire accepte 213 recommandations sur 247

Droits de l’homme/Examen périodique universel : La Côte d’Ivoire accepte 213 recommandations sur 247

Au sortir de la 3ème session de l’Examen périodique universel (Epu), la Côte d’Ivoire a reçu 247 recommandations de ses pairs. Dont le pays a accepté 213, noté 14, et a laissé 20 en suspens.

Avant les prochaines assises du Conseil des droits de l’homme qui se tiendront en septembre prochain, à l’occasion de laquelle la Côte d’Ivoire affichera officiellement une position claire sur les 247 recommandations formulées.

Le Conseil National des Droits de l’Homme (Cndh) a organisé, en partenariat avec l’Ong Upr Info, et le comité de suivi des recommandations de l’Epu, un atelier stratégique sur la mise en œuvre de ces recommandations.

L’objectif de cet atelier, aux dires de Hassane Diané, Secrétaire général du Cndh, est de partager les recommandations de cet examen avec les organisations de la société civile (Osc) en vue d’élaborer une stratégie d’action décrivant comment les Osc et le Cndh peuvent aider le gouvernement à appliquer ces recommandations.

Il a émis, au nom de Namizata Sangaré, les attentes du Cndh de ces travaux qui visent, entre autres, à faire le point sur le contenu et le statut des recommandations reçues par la Côte d’Ivoire lors de son troisième passage à l’Epu.

Pour Marthe Coulibaly, présidente du comité de suivi de la mise en œuvre des recommandations de l’Epu, cet atelier marque une étape importante pour les Osc,  parce qu’elle leur donnera les outils pour mieux apprécier le contenu des 247 recommandations reçues.

C’est pourquoi elle a invité ses pairs de la société civile à l’assiduité en vue de produire un travail de qualité au terme de ces travaux. Citant la résolution 5/1 du Conseil des Droits de l’homme qui reconnaît le rôle des Osc dans la réalisation des recommandations, Tenar Lorente, directrice de programme à l’Ong Upr Info, s’est félicitée de cette rencontre, qui contribue, selon elle, à équiper la société civile pour optimiser ses contributions dans la phase de mise en œuvre. « En conséquence, la société civile sera considérée comme un partenaire crédible et légitime de la mise en œuvre, ce qui peut renforcer la confiance et la transparence parmi les parties prenantes nationales à l’EPU », a-t-elle souhaité.

Cet atelier que se tient 10 du 12 juillet enregistrera les propositions de stratégies d’action respectives des 5 groupes thématiques pour soutenir la mise en œuvre des recommandations en lien avec chaque thématique.

Source : Cndh