Dialogue social : Des institutions veulent en faire un outil de développement économique

Dialogue social : Des institutions veulent en faire un outil de développement économique

Dialogue social : Des institutions veulent en faire un outil de développement économique

Faire du Dialogue social (Ds) un levier incontournable de développement économique et social de la Côte d’Ivoire. C’est l’objectif que s’est fixé les acteurs sociaux, notamment l’Observatoire social international-Afrique Subsaharienne (Osi-As). Et cette préoccupation a été une fois encore exprimée par Aïcha Moulod, présidente de Osi-As, le samedi 18 avril, lors d’une conférence de presse animée par Jeanne Schmitt, Responsable principal de programmes des activités de formation pour le personnel des organisations d’employeurs au Centre International de Formation de Turin  (Cif-Oit).

« Le Dialogue social n’est pas un vain mot, mais c’est un comportement », c’est l’adage lancé par a présidente de l’Osi-As. Qui attend faire de ce mécanisme un véritable facteur de cohésion sociale et de l’amélioration du cadre de vie des  travailleurs de tout acabit, mais reconnu par les instances nationales ou internationales du travail.

Ainsi, pour mieux faire comprendre le Dialogue social, Jeanne Schmitt a dorénavant soulignant qu’aucun développement n’est possible sans une ouverture vers le social. Ce qui , pour elle permettra à chaque pays d’arriver à ses fins.

Prenant l’exemple du Dialogue social européen (Des), elle a indiqué qu’avec la relance de l’activité économique en Europe, il fallait créer les conditions sociales. De là, le système s’est progressivement développer en se positionnant comme une tribune constituée en trois phases. A savoir l’adhésion des membres (au départ 85), la phase de négociation de fixation des accords du marché, enfin l’autonomisation (le détachement des acteurs sociaux des institutions étatiques).

Inciter par le désir de faire participer les syndicats de travailleurs à travers des formations, elle soutient la formation des acteurs en politique sociale et aussi pour le renforcement des organisations des employeurs, afin d’améliorer l’offre et les conditions préalable à ce dialogue.

Cependant, de ces  propos, la solution pour une véritable éclosion de ce mécanisme en Côte d’Ivoire n’est pas synonyme de transposition, mais savoir si les acteurs sociaux arrivent à trouver des  accords indépendamment de l’Etat. Parce que la trop grande dépendance du Ds à l’Etat ne facilite pas son développement et l’épanouissement des travailleurs. « Pour que le Ds puisse accompagner le développement économique et l’unification, il faut que les africains se donnent une vision commune de ce qu’est d’abord l’entreprise, cela permettra une construction des fondements socio-économique solide », explique Marc Deluzet, responsable à l’Oia.

Kamagaté Issouf

Issouf.kamagate@fratmat.info