Diabète: ''Les femmes qui se dépigmentent la peau sont exposées à la maladie'', affirme Dr. Koffi Benjamin

Diabète: ''Les femmes qui se dépigmentent la peau sont exposées à la maladie'', affirme Dr. Koffi Benjamin

Les produits corrosifs qu’elles utilisent, fragilisent le derme en détruisant ses défenses. Avec pour conséquences des infections de la peau (mycoses, taches blanches, etc.). Ces lotions, savons et autres produits causent aussi « des maladies internes » comme l’hypertension et le diabète, avertit Dr. Koffi Benjamin, médecin de santé publique au service de programme national de prévention nationale des maladies non transmissibles et de lutte contre les maladies métaboliques, chargé d’études au service suivi et évaluations.

Il a attiré l’attention des uns et des autres, au cours d’une conférence publique tenue le samedi 9 mars, à la bibliothèque nationale, à Abidjan-Plateau, autour du thème « La physiopathologie du diabète et de l’hypertension artérielle ». Dr. Koffi Benjamin a saisi cette occasion pour prodiguer des conseils aux diabétiques. Il a relevé les types de diabète qui, selon lui, diffèrent les uns des autres par la manifestation de la maladie.

A l’en croire, il y a plusieurs types de diabète dont trois majeurs. Le diabète de type 1 se développe pendant l'enfance ou l'adolescence. Il est dû à l'incapacité du pancréas à produire de l'insuline. Une hormone essentielle à l'organisme qui ordonne, notamment aux cellules de capter le sucre sanguin.

Le diabète de type 2 est une maladie caractérisée par une hyperglycémie chronique. C’est-à-dire par un taux trop élevé de glucose (sucre) dans le sang. Cette maladie survient généralement chez les adultes. Elle touche davantage les personnes obèses ou ayant un surplus de poids.

Le diabète gestationnel est un état d'intolérance au glucose (sucre de formule brute C6H12O6). Ce type de diabète apparaît au cours de la grossesse chez une femme sans diabète déclaré antérieurement.

Par ailleurs, il a indiqué des dispositions que doivent prendre les malades en fonction du type de diabète. Selon lui, il s’agit généralement pour le patient de suivre son alimentation. Pour celui qui utilise les insulines, d’être assidu à l’injection. De suivre à la lettre les mesures hygiéniques diététiques et de pratiquer l’activité physique en fonction de son état.

Sur la question du nombre des diabétiques en Côte d’Ivoire, il a affirmé qu’une étude dénommée prévalia (prévalence du diabète en Côte d’Ivoire), a été menée. Les chiffres seront bientôt publiés.

Jean Bavane Kouika