Déguerpis de Port-Bouët Abattoir: "Playdoo Ci" et l'Ambassade des USA offrent des vivres et non-vivres aux sinistrés

Déguerpis de Port-Bouët Abattoir: "Playdoo Ci" et l'Ambassade des USA offrent des vivres et non-vivres aux sinistrés

Déguerpis de Port-Bouët Abattoir: "Playdoo Ci" et l'Ambassade des USA offrent des vivres et non-vivres aux sinistrés

L'Ong Playdoo Côte d'Ivoire et ses partenaires, notamment l'Ambassade des États-Unis et des Ong nationales (Soleil-réconciliation-aide aux femmes démunies, Fad, Djiguila) ont offert des vivres et des non-vivres aux 929 familles déguerpies (soit 6872 personnes dénombrées) à la lisière de la lagune à Port-Bouët Abattoir. C'était le 21 juillet 2018, dans ladite commune.

Des sacs de riz, du savon, des vêtements,... ont été offerts aux sinistrés.

«En principe, notre Ong a pour mission d’aider les femmes et les enfants. Mais dans le malheur, il n’y a pas une affaire de sexe», a affirmé Dr Marie-Paule Kodjo, présidente internationale de Playdoo. Avant d'ajouter que ce don ne vise nullement à remplacer ce que ces populations ont perdu (les économies de toute une vie), mais c'est pour compatir à leur douleur. Aussi a-t-elle promis revenir, cette fois avec des organisations de droits de l'homme pour voler au secours des victimes.

Pour Daniel Langenkamp, conseiller-presse et des affaires publiques et culturelles, représentant de l'Ambassade des États-Unis, ce qui est important c'est la capacité de résilience de ces populations face à ces événements.

Au nom des sinistrés, Bandé Karamoko, président du collectif des déguerpis de Port-Bouët, a exprimé sa gratitude aux donateurs. Avant de souhaiter que la lumière soit faite sur ces événements et que les déguerpis puissent regagner leur site.

Suites aux pluies diluviennes qui se sont abattues récemment sur la ville d'Abidjan, les 18 et 19 juin 2018, le gouvernement a décidé de la destruction des constructions réalisées dans les bassins d'orage et sur les ouvrages de drainage, ainsi que le déguerpissement des personnes vivant dans les zones à risques. Les populations vivant à Port-Bouët Abattoir, à la lisière de la lagune, en ont fait les frais depuis le 2 juillet 2018.

Eugène YAO
eugene.yao@fratmat.info