Côte d’Ivoire: Le gouvernement fait passer le SMIG de 36.667 à 60.000 FCFA

La ministre Affousssiata Bamba-Lamine , porte-parole adjointe du gouvernement
La ministre Affousssiata Bamba-Lamine , porte-parole adjointe du gouvernement
La ministre Affousssiata Bamba-Lamine , porte-parole adjointe du gouvernement

Côte d’Ivoire: Le gouvernement fait passer le SMIG de 36.667 à 60.000 FCFA

Côte d’Ivoire: Le gouvernement fait passer le SMIG de 36.667 à 60.000 FCFA

Le conseil des ministres de ce mercredi 20 novembre, a adopté un projet de décret portant revalorisation du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig). « Il passe de 36.667 Fcfa à 60.000 Fcfa soit une augmentation de 23.393 Fcfa », a indiqué la ministre Affoussiata Bamba-Lamine, porte-parole adjointe du gouvernement.

Expliquant cette décision du gouvernement, la ministre de la Communication a indiqué que cette décision est l’aboutissement des discussions engagées avec les partenaires sociaux depuis 2007. "Cette mesure soulage les travailleurs qui ont souffert de la hausse des prix. Cela contribue à l’amélioration des conditions de vie des populations. Elle entre en vigueur dès son adoption", a souligné la porte-parole adjointe du gouvernement.


Ce projet de décret a été présenté par le ministre d'État, ministre de l'Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle, Moussa Dosso. Cette décision s'inscrit dans le cadre de la volonté affichée du Chef de l'État ivoirien Alassane Ouattara d'augmenter le salaire des fonctionnaires en 2014.

Pour rappel, le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (Ugtci), Joseph Ebagnerin, a été reçu en audience par le Président de la République, le mardi 19 novembre.

Il avait indiqué à sa sortie d'audience: « pour les travailleurs, nous sommes dans un schéma de mieux être au quotidien. Aujourd’hui, nous avons de nombreuses réalités. Nous avons également de grands chantiers sur le Smig et le Smag. C’est pourquoi, nous souhaitons que les travailleurs puissent s’inscrire dans cette dynamique afin d’avoir le minimum leur permettant de gérer les problèmes de santé et de scolarité de leurs enfants. »


Ouakaltio Ouattara