Couverture maladie universelle: les prestations commencent à l'échelle nationale à partir du 1er juillet 2019

Couverture maladie universelle: La mise à l’échelle nationale commence du 1er juillet 2019
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Couverture maladie universelle: les prestations commencent à l'échelle nationale à partir du 1er juillet 2019

A l’aise, il s’est dit, d’autant que le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale (la tutelle), sur un plateau de la télévision nationale, il y a quelques jours, « a été ferme » sur la question. « Il a expliqué les causes des différents reports et assuré que cette fois est la bonne. Il nous appartient, nous Cnam, en tant qu’organisme chargé de la mise en œuvre de ce projet, de faire en sorte que cela devienne réalité. Au plan technique, il n’y a pas d’obstacles. On peut le faire. Il n’y a pas à en douter », a soutenu Karim Bamba.

Conformément au chronogramme établi par les autorités, le prélèvement des cotisations déjà entamées en janvier dernier a été différé de  trois mois afin d’en améliorer les chiffres, des travaux de croisement des fichiers biographiques des organismes gestionnaires délégués (Cnps, Cgrae, Soldes civiles et militaires) ayant été entamés depuis octobre 2018, sous l’égide de  la Primature, pour améliorer les chiffres d’enrôlement. Ainsi, au niveau du secteur formel, ces prélèvements se feront en avril, trois mois avant le déploiement de l’outil de solidarité que se veut la Cmu, a détaillé le patron de la Cnam.

Cette conférence de presse qui a eu pour cadre le siège de l’institution au Plateau avait pour thème : « Les étapes de la généralisation de la Cmu ». Au nombre des témoins, un membre du Conseil d’administration de la Cnam, Benson N’Krumah.

Une autre étape clé, dans la mise en œuvre du processus, est la distribution des cartes aux populations déjà enrôlées. Celle-ci a démarré le 1er février dernier dans les différents sites d’enrôlement. Près de 970 000 cartes ont été produites à ce jour dont près de 90 000 ont été retirées, en majorité par les étudiants (63 878).

Phase pilote

La Cmu, a rappelé Karim Bamba, a déjà connu un début d’exécution avec une phase expérimentale, lancée le 25 avril 2017, ayant pour cible la population estudiantine estimée à 150 000 personnes, dans les villes d’Abidjan, Yamoussoukro, Bouaké, Daloa et Korhogo. Cette étape a permis, indiquera-t-il, d’éprouver le fonctionnement des mécanismes régissant la Cmu, de tester les outils de gestion, afin d’identifier les obstacles, les procédures et les différents processus à améliorer avant la généralisation.

Cette phase pilote entièrement financée par l’Etat a pris fin le 31 décembre dernier. Depuis le 1er janvier, les étudiants ont commencé à payer eux-mêmes leurs cotisations. A ce jour, ils sont plus de 800 à s’en être acquittés, a fait savoir Karim Bamba.

La généralisation annoncée s’est opérée de façon progressive. En effet, elle a été précédée, en novembre dernier, de la mise en place d’un régime dit d’assistance au profit des personnes économiquement faibles ou démunies dans les districts sanitaires de Dabakala, Issia et Yamoussoukro. Un programme qui participe du souci du Président de la République de soulager en priorité les populations les plus vulnérables.

Pour Karim Bamba, les principaux obstacles identifiés ont pu être surmontés ; la mise à échelle de la Cmu peut donc devenir effective.

ELVIS KODJO