Optimisme fondé sur les frémissements observés depuis que les soins, dans le cadre de la phase expérimentale de la Cmu, ont commencé dans les universités en mai dernier.

Deux à trois mois plus tard, le nombre d’enrôlés a bien progressé, passant de 675 370, à la date du 30 janvier 2017, à 789 535 au 17 juillet. Le nombre d’étudiants a remarquablement évolué, passant de 65 000 à 88 984 durant la période. « Le rythme d’enrôlement a changé depuis que les soins ont commencé », a relevé André Débléza.

Cap donc sur janvier 2018 avec la généralisation prévue des soins à toute la population.  L’enrôlement étant une étape fondamentale, le déclencheur de tout le processus, la Caisse nationale d’assurance maladie a renforcé son dispositif sur le territoire national. « On est passé de 59 à 142 sites actifs dans toute la Côte d’Ivoire », fait savoir André Débléza.

La Cnam, par la voix d’Oumar Koné, chef du Service juridique, a également entretenu ses invités du jour sur le cadre juridique de la Cmu. La Constitution disposant, de par l’article 9, que « toute personne a droit à un accès aux services de santé », engage l’Etat à « assurer l’égalité et l’équité » en la matière et à « garantir une répartition harmonieuse de l’offre de soins », a indiqué l’homme de loi. D’où la loi N° 2014-131 du 24 mars 2014 instituant la Cmu et qui précise que celle-ci est « un système obligatoire de couverture contre le risque maladie au profit des populations résidant en Côte d’Ivoire ».

Elvis Kodjo