Coopératives féminines: "Un des piliers de l’émergence", assure Anne Désirée Ouloto

Anne Désirée Ouloto reconnait  enfin que, « la contribution de ces groupements au développement socio-économique de notre pays n’est plus à démontrer.
Anne Désirée Ouloto reconnait enfin que, « la contribution de ces groupements au développement socio-économique de notre pays n’est plus à démontrer.
Anne Du00e9siru00e9e Ouloto reconnait enfin que, u00ab la contribution de ces groupements au du00e9veloppement socio-u00e9conomique de notre pays nu2019est plus u00e0 du00e9montrer.

Coopératives féminines: "Un des piliers de l’émergence", assure Anne Désirée Ouloto

Coopératives féminines: "Un des piliers de l’émergence", assure Anne Désirée Ouloto

« Grâce aux organisations coopératives dans le domaine de la production et de la commercialisation des produits vivriers, on assiste à des mutations profondes dans la société ivoirienne, notamment l’autonomisation économique des femmes », a assuré la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Anne Désirée Ouloto, dans un communiqué produit en prélude à la célébration, le samedi 5 juillet, de la Journée internationale des coopératives.

Le thème retenu pour l’édition 2014 est: « La coopérative, outil d’autonomisation économique de la femme pour sa contribution à l’émergence de la Côte d’Ivoire ». Toute chose qui amène le « gouvernement à mettre en place des politiques et mesures d’accompagnements propices à la création et à la croissance des coopératives surtout féminines », a expliqué la première responsable de la Solidarité. Pour elle, ce programme va se traduire par l’amélioration des conditions de  « la société ivoirienne en général, des populations vulnérables en particulier, tant en zone rurale qu'urbaine ».

Toutes ces actions, a rappelé Anne Désirée Ouloto, sont à inscrire dans la politique du Chef de l’État ivoirien qui « mène le noble combat pour conduire  notre pays à l’émergence. Il est donc fondamental qu’un instrument de développement tel que les organisations coopératives soit utilisé comme un des piliers  de  cette émergence », a-t-elle encouragé.

La ministre est revenu sur les différentes étapes qu’ont connues les mouvements coopératifs en Côte d’Ivoire. « Depuis l’ère coloniale jusqu’à nos jours, l’on est allé des Sociétés indigènes de prévoyance (Sip) aux coopératives modernes actuelles en passant successivement par les Sociétés mutuelles de production rurale (Smpr), les Sociétés mutuelles de développement rural (Smdr), etc. et les Groupements à vocation coopérative (Gvc) ».

Anne Désirée Ouloto reconnaît  enfin que « la contribution de ces groupements au développement socio-économique de notre pays n’est plus à démontrer. C’est pourquoi, l’on doit  poursuivre leur mutation vers les sociétés coopératives dans l’optique de les rendre davantage performantes et donc plus utiles à l’économie de notre pays. »

Instituée par l’Assemblée générale des Nations unies dans sa Résolution 47/90 du 16 décembre 1992, la Journée internationale des coopératives a pour but de sensibiliser l’opinion internationale à l’importance du rôle que jouent les coopératives dans le développement économique et social. Elles contribuent ainsi à la lutte  contre la pauvreté au sein des États.


Isabelle Somian
isabelle.somian@fratmat.info