Concours directs d’entrée à l’Infas 2019: 37 915 candidats affrontent les épreuves écrites

Le Pr. Joseph Acka, directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique lors de sa tournée dans les amphithéâtres
Le Pr. Joseph Acka, directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique lors de sa tournée dans les amphithéâtres
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Concours directs d’entrée à l’Infas 2019: 37 915 candidats affrontent les épreuves écrites

Depuis hier, les différents concours directs d’entrée à l’Institut national de formation des agents de la santé (Infas) ont démarré avec les filières de techniciens supérieurs de santé, option masso-kinésithérapie et hygiène et assainissement. Ce sont respectivement 325 et 426 candidats qui ont débuté les épreuves écrites. Mais au total, 37 915 candidats passeront ces épreuves pour espérer entrer dans cet institut, à la rentrée 2019-2020. Elles se dérouleront jusqu’au 13 octobre prochain.

Le premier jour, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique a dépêché son directeur de cabinet pour s’assurer que tout se passe dans de bonnes conditions. Le Pr. Joseph Acka était alors en compagnie de la directrice de l’Infas, Pr. Méliane N’Dhatz-Ebagnitchié épouse Sanogo pour faire le tour des différents amphithéâtres et salles de classe pour voir l’effectivité de ce concours à grand tirage. « Je suis venu donner le coup d’envoi et dire que chacun a sa chance. Et nous sommes heureux de rencontrer une jeunesse assidue », a dit Pr. Joseph Acka. Et à l’émissaire du Dr. Eugène Aka Aouélé d’ajouter : « le rêve du ministre est que le choix que vous aviez fait soit un choix de raison (par conviction) et non un choix par défaut ».

Du  4 au 6 octobre, ce sera le tour des candidats pour les postes de techniciens supérieurs de santé, option imagerie médicale, préparateurs et gestionnaires en pharmacie, biologie médicale et biomédicale. Après eux, viendra le gros lot, celui des infirmiers et infirmières (24 099) et des sages-femmes et maïeuticiens (17 039). Leurs épreuves se dérouleront, les 12 et 13 octobre, aussi bien à Abidjan qu’à Bouaké.

Cette année, deux grandes innovations sont à relever. Il s’agit, premièrement, de la possibilité offertes aux hommes d’aller faire le même travail que les sages-femmes. « Là où les femmes viendront accoucher dans nos maternités, il y aura désormais des hommes au même titre que les sages-femmes. C’est un changement de paradigme et cela va faire aussi partie de la promotion du genre », a laissé entendre le directeur de cabinet. La deuxième chose, c’est qu’une nouvelle filière a été introduite à l’Infas, les techniciens supérieurs de santé, option biomédical. « Il s’agit de ceux qui vont réparer les appareils et équipements biomédicaux dans les centres médicaux et hospitaliers », a précisé Pr. Méliane N’Dhatz-Ebagnitchié épouse Sanogo. Aussi, convient-il de préciser que 48 653 candidatures ont été enregistrées pour les huit filières de formation qu’offre l’Infas. Parce qu’il y a des candidats (parmi les 37 915) qui présentent plusieurs concours à la fois en vue de multiplier leurs chances d’être admis à cette prestigieuse école dédiée à la formation des spécialités de la santé en Côte d’Ivoire. Mais au finish, « ce sont 3 500 places disponibles toutes les filières confondues pour la prochaine rentrée scolaire », a précisé la directrice de l’Infas.

GUY-ASSANE YAPY