Concours des infirmiers (ières) et sages-femmes/Aka Aouélé: ‘’La santé est véritablement au cœur de la politique sociale du gouvernement’’

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique (au centre) en compagnie de la directrice de l’Infas (à gauche), lors de l’ouverture des épreuves.
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Concours des infirmiers (ières) et sages-femmes/Aka Aouélé: ‘’La santé est véritablement au cœur de la politique sociale du gouvernement’’

« En saisissant l’opportunité qui m’est offerte, je voudrais dire que la santé est véritablement au cœur de la politique sociale du gouvernement, pour ne pas dire que la santé est la priorité des priorités ».  C’est en ces termes que le Dr. Eugène Aka Aouélé, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, a donné le coup d’envoi de la dernière vague des concours directs d’entrée à l’Institut de formation des agents de santé (Infas).

C’était le 12 octobre à l’école de base de l’Infas, dans l’enceinte du Chu de Treichville. Il s’agissait de l’épreuve écrite des 24099 candidats présentant le concours pour devenir infirmiers et infirmières. Le ministre était là pour les encourager à travailler avec sérénité. Ce concours des infirmiers et infirmières, faut-il le souligner, s’est déroulée conjointement à Abidjan (20935 candidats) et à Bouaké (3164).

Le Dr. Eugène Aka Aouélé a saisi l’occasion pour réaffirmer son ambition. Celle de disposer « d’un capital humain de qualité pour réduire des décès. C’est la raison pour laquelle il nous tient à cœur, au nom du gouvernement, d’accorder une attention particulière à tout ce qui a trait à la formation. Et nous sommes-là pour suivre de près cette formation des agents et professionnels de santé en quantité et en qualité », a-t-il laissé entendre.

Aussi a-t-il précisé: « Il ne s’agit pas de former en masse mais faire en sorte que ceux et celles qui sont formés aient la performance nécessaire pour que les populations aient droit à des soins de santé de bonne qualité et espérées vivre longtemps pour contribuer au développement du pays ». Et au Dr. Eugène Aka Aouélé d’affirmer: « chaque année, ce sont plus de 3000 infirmiers (ières) et sages-femmes qui sortent de l’Infas avec les techniciens de laboratoire sans oublier les médecins. Mais, cela n’est pas suffisant… ».

Le lendemain 13 octobre, c’était le tour des sages-femmes et maïeuticiens d’affronter les épreuves écrites dans le calme et la sérénité. Ils sont au nombre de 14863 à Abidjan et 2176 à Bouaké. Et cette composition a mis fin aux épreuves écrites qui ont démarré le 4 octobre à Abidjan. « Nous étions au grand concours de l’Infas qui représente plus de 85% des candidatures. Et l’innovation cette année, c’est la possibilité qui est donnée aux hommes de présenter le même concours que les sages-femmes », a indiqué Pr. Méliane N’Dhatz-Ebagnitchié épouse Sanogo, directrice de l’Infas. Au total, 48653 candidatures ont été enregistrées avec 37915 candidats ayant composé sur table.

Les résultats des différents concours directs d’entrée à l’Infas seront connus avant la fin de ce mois d’octobre, a rassuré le ministre. Et ce sont au total près de 3500 élèves que l’institut va recevoir à la prochaine rentrée scolaire. Mais, au vu des enjeux, la directrice de l’Infas a fait savoir que des dispositions sont prises pour accroître très bientôt la capacité d’accueil de cet établissement de formation dédié aux agents et techniciens de la santé.

GUY-ASSANE YAPI