Concours d’entrée au Cafop 2019/Kandia Camara: ''Quand on choisit un métier, il faut le faire par amour''

Concours d’entrée au Cafop 2019/Kandia Camara: ''Quand on choisit un métier, il faut le faire par amour''

Procédant au lancement des épreuves, au collège moderne du Plateau, Kandia Camara, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, a profité de cette occasion pour interpeller les candidats et les inviter à avoir l’amour du métier qu'ils choisissent.

« Quand on choisit un métier, il faut le faire par amour. Il y a deux métiers qu’il faut obligatoirement choisir par vocation. Notamment, l’enseignement et la santé. Si l’on n’aime pas l’enseignement et les enfants, on ne peut pas être un bon enseignant. Même si on apprend la pédagogie pendant plusieurs années. Il faut d’abord avoir l’amour et la vocation », a-t-elle estimé.

A l’en croire, le manque de vocation et d’amour pour un métier crée le plus souvent des problèmes, raison pour laquelle, elle insiste sur ces deux aspects (amour et vocation) qu’elle juge très importants dans la carrière d’un travailleur.

« Vous passez le concours à Abidjan, mais sachez que ceux qui seront admis, iront travailler à l’intérieur du pays. Surtout en zone rurale. Je voudrais que vous ayez conscience de cela.  Je voudrais également que chacun se renseigne sur les conditions salariales d’un enseignant. Cela est important. Parce qu’une fois en zone rurale, on commence à se plaindre. Parfois la démotivation. Et quelque temps après, on commence à revendiquer (salaire de misère, indemnités de logement insuffisant, etc.) », a-t-elle relevé.

Et d’insister: « je voudrais que les choses soient claires. Car je pense que c’est ce qui crée parfois des problèmes entre les syndicats et l’administration. Tout simplement parce qu’on vient dans le métier sans savoir ce qui nous attend. Donc renseignez-vous. Il n’est pas encore tard. Le métier d’enseignant, c’est un métier qui n’est pas facile. Un métier qui a beaucoup de contraintes. Un métier que je trouve être le plus beau de la terre. Transmettre le savoir à quelqu’un, c'est aider un enfant à devenir un citoyen accompli, un homme, une femme épanouie ».

Jean Bavane Kouika