CMU: Les acteurs de l’enrôlement réfléchissent sur de nouvelles stratégies

La direction générale de la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) a, du 20 au 22 avril, à Dabou, organisé un atelier de formation sur l’évaluation et l’orientation stratégique du processus d’enrôlement des assurés de la Couverture maladie universelle (Cmu).

Ce séminaire a regroupé 71 directeurs régionaux des affaires sociales, chefs de centre de coordination Snedai et points focaux Cnam, tous des acteurs sur le terrain dans le processus d’enrôlement, devant porter leurs réflexions sur les nouvelles stratégies à adopter.

Représentant le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale Dosso Moussa, Koné Kipeya, son directeur de cabinet adjoint, a déploré que malgré les actions menées (la mise en place des plates-formes régionales de gestion et de suivi des opérations d’enrôlement), l’objectif visant à enrôler 3 700 000 assurés n’a pas été atteint en 2015, à cause des difficultés sur le terrain. C’est pourquoi, selon lui, le quota fixé en 2016 a été revu à la baisse à 1 500 000 personnes à enrôler.

Le directeur de cabinet adjoint a salué la tenue de cette formation qui contribuera à relever ce pari et d’optimiser les opérations d’enrôlement. Il explique que l’évaluation du processus d’enrôlement permettra de consolider les acquis et d’adopter de nouvelles stratégies, avec des approches plus efficaces.Toutefois, Koné Kipeya s’est réjoui du fait que le projet de mutualisation de la gestion du risque maladie a réellement pris forme.

« Notre système de Couverture maladie universelle qui repose sur la solidarité nationale, est entré véritablement dans sa phase active avec l’enrôlement biométrique des assurés qui se poursuit sur l’ensemble du territoire national », a-t-il souligné. Puis de féliciter les responsables du Cnam pour le travail déjà abattu et d’encourager les acteurs d’enrôlement sur le terrain.

Le directeur général du Cnam, Bamba Karim, a rassuré  que la Cmu est un système obligatoire de la couverture du risque maladie au profit de l’ensemble des populations vivant en Côte d’Ivoire.

Bellarmin Yao Kan
Correspondant régional