CI - Japon: Ce mondial est ‘’un très bon moment pour relancer la coopération économique’’, indique SEM. Inoue Susumu

L'ambassadeur du Japon en Côte d'Ivoire, Inoue Susumu
L'ambassadeur du Japon en Côte d'Ivoire, Inoue Susumu
L'ambassadeur du Japon en Cu00f4te d'Ivoire, Inoue Susumu

CI - Japon: Ce mondial est ‘’un très bon moment pour relancer la coopération économique’’, indique SEM. Inoue Susumu

CI - Japon: Ce mondial est ‘’un très bon moment pour relancer la coopération économique’’, indique SEM. Inoue Susumu

La fièvre gagne les pays participants au mondial 2014, au Brésil. Cependant, au-delà de l’aspect sportif et parfois culturel, c’est aussi une grande occasion pour les Etats et les opérateurs économiques de découvrir davantage les nations adverses et les opportunités d’affaires bien que des relations diplomatiques et économiques les lient depuis belle lurette.

Ainsi, l’ambassadeur sortant du Japon en Côte d’Ivoire, SEM. Inoue Susumu, qui sera remplacé par Hiroshi Kawamura, selon le communiqué du Conseil des ministres en date du 4 juin, affirme que ses compatriotes sont intéressés par le pays. Présent dans le pays depuis trois ans, il constate que « la Côte d’Ivoire est connue par le Japon mais pas ses richesses ni sa situation géographique. L’intérêt réciproque augmente entre nos deux pays et ce mondial est un très bon moment pour relancer la coopération économique » exemplaire depuis la fin de la crise politique, a-t-il confié lors d’un bref entretien il y a quelques jours.

Le diplomate dont le pays est la troisième puissance économique du monde, souhaite donc que la présence des entreprises nipponnes au nombre de deux actuellement, s’accroisse après cette compétition.

Vu la maigre moisson en dépit des efforts fournis par les dirigeants des deux Etats, marqués par la participation du Président Alassane Ouattara au Ticad V(Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique, du 1er au 3 juin 2013), à Yokohama, au Japon, et la visite du Premier ministre Shinzo Abe, à Abidjan (10-11 janvier 2014).

L’ambassadeur rappelle d’ailleurs la qualité de la coopération bilatérale à travers les 7.700 millions de dollars américains libérés et investis dans le pays pour soutenir les populations de l’Ouest et du Nord les plus touchées par la crise socio-politique. Tant dans les secteurs sociaux que la reconstruction. « Le grand projet à l’étude actuellement » est celui de l’infrastructure, au carrefour Solibra, à Treichville, « pour un coût estimé entre 3 à 4 millions de yen soit 15 à 20 milliards de Fcfa. C’est un don et non un prêt », précise-t-il. Sa réalisation facilitera le trafic routier dans la capitale économique, Abidjan.

D’autres projets intéressent les investisseurs japonais, mais ils hésitent encore alors que l’ambassadeur pense que c’est le moment de s’engager. C’est le cas de « l’aménagement du Port autonome d’Abidjan, un projet important pour la croissance économique du pays et de la sous-région, et qui s’ajoute à la modernité de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny qui impressionne les visiteurs ». En tout cas, pour SEM. Inoue Susumu, « l’émergence n’est pas un rêve ».


PAULIN N. ZOBO