Chu de Yopougon: L’établissement fermé le 1er novembre pour 36 mois de travaux de réhabilitation

Chu de Yopougon: L’établissement fermé le 1er novembre pour 36 mois de travaux de réhabilitation

Le Centre hospitalier universitaire (Chu) de Yopougon sera officiellement fermé le vendredi 1er novembre 2019 pour 36 mois de travaux de réhabilitation lourds. Coût de cette première phase du projet de rénovation, 50 milliards de Fcfa. L’information a été rendue publique, hier, par le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique (Mshp).

Eugène Aka Aouélé, qui animait une conférence de presse à son cabinet au Plateau, a annoncé qu’à partir du 21 octobre à 16 h 30,  les blocs opératoires, les urgences/réanimation, le laboratoire central et de nombreux services ne recevront plus de patients. Au plus tard le 1er novembre, tous les autres services seront fermés à l’exception de ceux de néonatalogie et de néphrologie pédiatrique (Voir tableau ci-joint). « Ces deux services resteront en place jusqu’à l’achèvement des travaux de délocalisation », a indiqué Aka Aouélé.

Le ministre a fait savoir que la décision de fermeture du Chu de Yopougon n’était pas aisée, d’autant plus que l’établissement hospitalier est l’un des plus importants de la Côte d’Ivoire. Il est situé dans la plus grande commune d’Abidjan et aux portes de l’autoroute du Nord,  qui est la route la plus accidentogène du pays. « Le Chu de Yopougon, ce sont 450 lits, 22 services, dont plusieurs sont uniques, et 1500 employés toutes catégories confondues à redéployer », a souligné Eugène Aka Aouélé.

Le processus de fermeture de l’hôpital, le redéploiement des effectifs, la relocalisation des services, notamment les plus sensibles, l’assurance de la continuité du service, la gestion des flux dans les centres d’accueil sont, au dire de l’autorité ministérielle, « des défis majeurs qu’il faut relever avec professionnalisme et efficacité ».

Des mesures d’atténuation des perturbations sont également prises pour gérer de manière efficiente le processus de relocalisation des services. Ce sont entre autres, la création d’un comité de suivi et de pilotage de la continuité du service, la mise en œuvre d’un plan de communication et d’information continue des populations, le renforcement des moyens de transfert des patients entre les structures sanitaires et la réorganisation des enseignements et des stages des étudiants au sein des établissements sanitaires d’accueil.

GERMAIN GABO