Bouaké/Oko-Farhis: Une communauté chrétienne mexicaine aide à la construction de l’église

Bouaké/Oko-Farhis: Une communauté chrétienne mexicaine aide à la construction de l’église

Au cours de leur séjour, ces missionnaires volontaires, tous des étudiants, se sont fondus parmi les habitants du village pour les aider à bâtir la toute première église catholique dont la pose de la première pierre a eu lieu le 14 octobre 2017. Ainsi, tous les matins ces missionnaires catholiques mexicains retrouvent les villageois et les ouvriers sur le chantier pour les aider dans les travaux de construction de cette œuvre qui sera dédiée à Dieu. Aussi ont-ils profité de leur séjour pour faire partager la parole de Dieu à leurs hôtes.

A en croire Jun Enriqué Montiel, l’un des missionnaires mexicains, c’est la toute première fois qu’ils foulent le sol africain. «Nous venons de passer deux semaines qui resteront graver dans nos mémoires. D’ailleurs, une fois retourner au Mexique, croyez- moi, nous serons les dignes ambassadeurs de la Côte d’Ivoire auprès de nos compatriotes», a-t-il promis.

Durant ces deux semaines, a-t-il poursuivi, «nous ne nous sommes à aucun moment ennuyés». Maria Fernanda, l’une des jeunes filles de ce groupe de missionnaires, s’est réjouie d’avoir participé à la réalisation des travaux de cette église qui va davantage rapprocher les villageois d’Oko-Farhis à leur créateur. «J’ai hâte d’y retourner», a-t-elle affirmé.

Si le séjour de cette communauté a été des plus agréables, c’est grâce à l’un des cadres d’Oko-Farhis. En l’occurrence, Oussou Victorien, président de la Mutuelle pour le développement d’Oko-Farhis (Mudof), lui-même membre actif de la communauté chrétienne « Règne du Christ».

Au-delà de la satisfaction qu’il tire de ce séjour de ces jeunes mexicains, il a tenu à interpeller les autorités que son village n’a pas encore l’eau courante et l’électricité. Il faut dire que 48h avant leur départ, le président de la mutuelle et le reste de la population ont tenu à leur faire découvrir un pan de leur culture, à travers la danse Goly.

CHARLES KAZONY
CORRESPONDANT REGIONAL