Bondoukou : La scolarisation obligatoire, une réalité dans le Gontougo 

Bondoukou : La scolarisation obligatoire, une réalité dans le Gontougo 

Dans la région du Gontougo, l’effectif des élèves dans l’enseignement préscolaire et primaire a connu une augmentation de 10 825 apprenants en 3 ans. Ainsi, de 118 989 en 2015, le nombre d’écoliers est passé, en 2018, à 129 814. Dans le secondaire, le nombre d’élèves est passé, dans la même période, de 42 380 à 48 000. Cette révélation a été faite par le secrétaire général de la Direction régionale de l’Education nationale,de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Hien Lehelté Georges. C’était le 24 octobre dernier, à la préfecture de Bondoukou où il a animé une conférence sur la Politique de scolarisation obligatoire (Pso).

Selon lui, durant ces trois dernières années, ce sont 854 salles de classe qui ont été également construites dans le Gontougo. Par ailleurs, le nombre de collèges est passé de 21 à 35. Pour Hien Lehelté, ces résultats sont le fruit de la politique de scolarisation obligatoire. Un programme mis en route par le gouvernement ivoirien avec la loi du 17 septembre 2015. «C’est une volonté du gouvernement ivoirien dans la stratégie de développement à long terme de la Côte d’Ivoire. Elle vise, d’ici à 2025, à donner à tous les enfants de 6 à 16 ans une éducation de qualité, avec des connaissances et des compétences nécessaires pour vivre pleinement leur citoyenneté en participant à la vie de la nation»,a-t-il expliqué.

Cette rencontre est organisée par le Réseau ivoirien pour la promotion de l’éducation pour tous (Rip-Ept).

Selon le conférencier, la Pso vise, entre autres, la réduction de la pauvreté, la stimulation de la croissance, l’amélioration de la santé des populations, la réduction de la mortalité et de la morbidité, l’instauration de la paix et l’égalité des sexes. Malgré les résultats satisfaisants obtenus dans le Gontougo avec la Pso, Hien Lehelté Georges évoque quelques difficultés dont l’insuffisance des infrastructures scolaires, le déficit d’enseignants, le nombre élevé d’enfants sans extrait d’acte de naissance, environ encore 10 000 dans la région. Aussi suggère-t-il une plus grande sensibilisation pour amener tous les acteurs du système éducatif et les populations à s’approprier la politique de scolarisation obligatoire.

Marcel Bénié

Correspondant régional