Ils sont au total 309 645 candidats, répartis dans 511 centres d’examen qui ont affronté, depuis hier, les épreuves écrites du Bepc. Trois de ces centres, à savoir le lycée municipal d’Abobo, le collège Gaoussou Touré et le lycée moderne d’Anyama ont reçu la visite de la ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, Kandia Camara. En compagnie de responsables de syndicats de l’enseignement primaire et secondaire, notamment Mesmin Komoé (l’Intersyndicale) et Paul Gnolou (Syndicat national de l’enseignement primaire), elle a encouragé et échangé avec les élèves. La ministre s’est réjouie du bon déroulement de l’examen et de la présence effective des examinateurs.

Si dans le centre d’Abobo qui accueillait 750 candidats dont 206 candidats libres, il n’y a pas grand-chose à signaler,  dans les deux autres, l’on a enregistré deux cas de maladie.

Au collège Gaoussou Touré (745 candidats, aucun candidat libre, des absences signalées), Goulo Ange Christine, 15 ans,  selon le Dr Kouyaté Karim, a été pris de tachycardie due au stress. Quant à Kamagaté Madou, qui composait au lycée moderne d’Anyama, au dire du médecin, il aurait fait une crise d’épilepsie.

Dans ce dernier établissement, précisément dans la salle 4,  la ministre et  les responsables syndicaux ont dévoilé la deuxième épreuve  de cette première journée de l’examen du Bepc, la dictée. Kandia Camara a, par la suite, procédé à la lecture du texte,  extrait du livre «Le Ventre de Paris» d’Emile Zola.

A l’issue de la visite, elle  a précisé que la présence de responsables syndicats démontre la cohésion qui règne au sein de la communauté éducative. Elle avait aussi à ses côtés, la directrice des examens et concours, Dosso Mariam et le sous-préfet d’Anyama, Gnanbro Nicole.

Marie Chantal Obindé