Banditisme: Un chauffeur de transport en commun abattu par des hommes armés

Le minicar dont le chauffeur a été criblé de balles
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Banditisme: Un chauffeur de transport en commun abattu par des hommes armés

Banditisme: Un chauffeur de transport en commun abattu par des hommes armés

Les coupeurs de route, dont l’activité criminelle, de l’avis des usagers de la route, s’était atténuée sur la côtière (Axe Abidjan-San Pedro) grâce aux mesures sécuritaires prises par les autorités, viennent encore une fois de frapper dans les rangs des transporteurs. Leur victime, Traoré Siaka, alias « Shacool », la quarantaine révolue, chauffeur de car à la compagnie Aïcha Ny Mori Transport (Amt-Ci).

Selon le Pdg d’Amt-Ci, Kébé Ladji Oumar, rapportant le témoignage du convoyeur, « le conducteur, au volant d’un minicar de 33 places, se rendait, tôt le matin du samedi 27 septembre, à Abidjan avec des passagers quand son véhicule a été brusquement stoppé, autour de 5 heures du matin, par des hommes armés encagoulés ».

Le premier responsable de la société de transport a révélé que les quidams, au nombre de sept, munis de kalachnikovs, ont surgi de la broussaille, à quelques encablures de la sous-préfecture de Toupah. Ils ont ouvert le feu sans sommation sur « Shacool » l’atteignant de sept balles. Après leur forfait, les gangsters, en treillis, ont dépouillé tous les occupants du véhicule. Ils ont tâté le corps de leur victime, et l’ont replacé dans le car avant de disparaître dans la pénombre sans s’en prendre physiquement aux autres passagers.

La direction d'Amt-Ci et les parents, encore sous le choc, s’expliquent difficilement le drame qui a emporté Traoré Siaka. Ils en appellent à l’intervention des autorités administratives, policières et militaires. Afin que les tueurs de « Shacool » soient appréhendés, que la lumière soit faite sur les causes de sa mort et que soient mis fin aux agissements de ces braqueurs qui troublent la quiétude des voyageurs et des populations ivoiriennes.

Traoré Siaka était marié et père de sept enfants. Il résidait à Abobo (Abidjan). Ses obsèques ont eu lieu, ce lundi, à Dabou, où il a été conduit à sa dernière demeure.

GERMAIN GABO