Baccalauréat 2014: Joie et pleurs chez des candidats dans un centre au Plateau

Joies et pleures chez des candidats
Joies et pleures chez des candidats
Joies et pleures chez des candidats

Baccalauréat 2014: Joie et pleurs chez des candidats dans un centre au Plateau

Baccalauréat 2014: Joie et pleurs chez des candidats dans un centre au Plateau

L’ambiance était à la fois mêlée de joie et de triste l'après-midi du vendredi 18 juillet, dans les différents centres d’examen d’Abidjan. Notamment celui du collège moderne d’Abidjan-Plateau où a eu lieu la proclamation officielle des résultats du baccalauréat session 2014.

Des candidats heureux ont manifesté bruyamment leur succès à travers des cris de joie.
Dès l’appel de leur numéro de table suivi du nom et prénoms, ils laissent éclater leur joie en courant dans tous les sens, sous le regard de leurs camarades en attente de leur ‘’sort’’.

L’heureuse candidate Coulibaly Tchiontié flore, dans le rang pour le retrait de sa collante, a expliqué avec joie qu’elle venait d'avoir le Bac D avec la mention « assez bien ». « Je remercie Dieu, je suis libérée. Fini le port du bleu et du blanc…», a-t-elle dit.

Tout comme Kian Bi Roger, il a affirmé avoir eu la mention « bien » pour le Bac série C. « J’ai entendu mon numéro de table et mon nom. Je suis content. C’est ma première fois de présenter le Bac et je l'ai eu avec la mention ''bien'' », a-t-il signifié.

Quand aux candidats malheureux, certains coulaient des larmes. C'est le cas de Kouadio Aya Anne-Michelle qui avait dû mal à s’exprimer. « Je n’ai pas entendu mon numéro de table, ni mon nom. Cela fait la deuxième fois que j’échoue au Bac A. Je croyais avoir bien travaillé (…) et puis je n’ai pas été admise. Cela me fait mal », a-t-elle déclaré tout en pleurs et dans les bras consolateur de son frère aîné.

Aussitôt la proclamation terminée, de longues files se sont dressées devant des salles de classe au sein dudit centre pour le retrait des collantes.

Des candidats arrivés après la proclamation officielle disent avoir peur. C'est le cas de Mlle Assé Emilienne. « Je viens d’arriver. Je n’ai pu assister à la proclamation officielle. Donc j’attends que l'on affiche ou que je prenne ma collante pour être située », s’est-elle exprimée.


Narcisse Angan
narcisse.angan@fratmat.info