Augustin Mian chez Mamadou Gnénéma: "Désormais, la Fesci oeuvre pour la légalité"

Le ministre de la Justice en compagnie des membres de la Fesci.
Le ministre de la Justice en compagnie des membres de la Fesci.
Le ministre de la Justice en compagnie des membres de la Fesci.

Augustin Mian chez Mamadou Gnénéma: "Désormais, la Fesci oeuvre pour la légalité"

Le secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire, Mian Augustin, accompagné de deux de ses lieutenants, a été reçu en audience, mardi, par le ministre de la Justice, Gnénéma  Mamadou Coulibaly.

« Nous disons que l’Etat ivoirien doit nous faire confiance. Car, nous sommes l’avenir du pays. Nous sommes venus réaffirmer au ministre de la Justice que nous sommes pour la légalité. Désormais, la Fesci va œuvrer dans le sens de la légalité. Donc, qu’il fasse confiance aux étudiants », a annoncé le secrétaire général de la Fesci, au sortir de l’entretien du cabinet ministériel au Plateau.  Mian Augustin a rappelé à la presse que son syndicat avait commencé à opérer sa mue pour être un syndicat mature, responsable, opposé à la violence lorsque la crise post-électorale a éclaté. Malheureusement, dira-t-il, « tous les efforts fournis sont tombés à l’eau ».

Mian Augustin a salué la libération provisoire de quatorze personnalités de l’ancien régime. Par ailleurs, il  a demandé au Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés publiques, de se pencher sur la situation de certains membres de la Fesci qui sont encore en prison.

Le secrétaire général de la Fesci a assuré que le ministre Gnénéma Mamadou Coulibaly a pris bonne note de cette doléance.
Quant au ministre de la justice, il a fait remarquer que les membres de la Fesci sont venus le rencontrer pour essayer d’établir un pont pour qu’à l’avenir, ils puissent développer le dialogue.

« Vous savez que dans ce pays, rien ne peut se faire sans le dialogue. Et nous avons été honoré de les recevoir pour envisager l’avenir. Les propositions, les engagements pris sont lourds  d’espoir. Nous pensons que dans un avenir proche, nous aurons une autre image de ce mouvement estudiantin que nous pensons nécessaire et utile dans l’avancement ou l’évolution de l’univers scolaire et estudiantin », a conclu le ministre de la Justice.

Brou  Presthone