Assemblée générale du Ctds de l’Uemoa: Le plaidoyer de Moussa Dosso pour une gestion efficiente des crises sociales

Moussa Dosso (au centre) a posé avec les membres du Ctds.
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Assemblée générale du Ctds de l’Uemoa: Le plaidoyer de Moussa Dosso pour une gestion efficiente des crises sociales

Le Conseil du travail et du dialogue social (Ctds) des pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) tient, depuis hier, à Ivotel au Plateau, sa 5e assemblée générale. Ces assises annuelles, présidées par le ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle, Moussa Dosso, ont pour articulations principales, entre autres, l’examen et l’adoption du rapport d’activité 2014 du Ctds, l’examen du projet de budget 2015 et l’élection du nouveau bureau.
Dans son discours d’ouverture, Moussa Dosso s’est félicité de l’organisation, à Abidjan, de la rencontre annuelle du Ctds.  C’est la première fois, a-t-il mentionné, «  que les assises de ce conseil se tiennent dans un pays autre que celui du siège, conformément au souhait exprimé lors de la 4e assemblée générale à Ouagadougou, le 5 décembre 2013 ».
Aux personnalités et experts des pays frères participants, l’autorité gouvernementale a souhaité la bienvenue en Côte d’Ivoire à ce « rendez-vous de la promotion et de la valorisation des vertus du dialogue et de la concertation dans la prise de décision ». Cette rencontre, selon lui, offre l’opportunité aux représentants du Ctds d’évaluer les bonnes pratiques, les acquis, les contraintes et les défis à relever pour prévenir et gérer au mieux les crises sociales dans les pays membres.
Le président du Ctds, Ernest Djagoun Afouda, a, pour sa part, indiqué que le Conseil est un organe quadripartite fort de 72 membres représentants les gouvernements, les employeurs, les travailleurs et la société civile. Ses missions sont d’examiner et apprécier toute question susceptible d’avoir un impact social dans l’espace Uemoa, renforcer les mécanismes de consultation et de concertation et consolider les processus et les structures de dialogue social.

GERMAIN GABO