Assemblée mondiale de la Santé: L’OMS en guerre contre l’obésité de l’enfant

L'obésité est un problème de santé publique qui gagne du terrain.
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Assemblée mondiale de la Santé: L’OMS en guerre contre l’obésité de l’enfant

Assemblée mondiale de la Santé: L’OMS en guerre contre l’obésité de l’enfant

La cérémonie officielle de la 70e Assemblée mondiale de la Santé a eu lieu lundi  dans la salle des conférences du Palais des Nations de Genève en Suisse. La Côte d’Ivoire est présente à cet important rendez-vous de la santé dont le thème est: « Mettre en place de meilleurs systèmes pour la santé à l’ère du développement durable », à travers la délégation conduite par le Dr Raymonde Michèle Goudou Coffie, ministre ivoirien de la Santé et de l’Hygiène publique.

La cérémonie d’ouverture a été marquée entre autres actes forts par le discours bilan et d’adieu du Dr Margaret Chan qui, après avoir passé dix ans à la tête de l’Organisation mondiale de la santé  (Oms) passe le témoin à un nouveau président. Qui sera  connu mardi dans l’après-midi pour la première fois, à l’issue d’un scrutin électif qui mettra aux prises trois candidats retenus, après deux tours préliminaires de scrutin organisés par le conseil exécutif et ce, parmi six candidats déclarés.

Le Dr Margaret Cham qui a été longuement applaudie à la fin de son discours laisse un bilan avec de nouveaux acquis sur lesquels son successeur et son équipe devront capitaliser pour que la recherche de solutions aux défis de la santé et surtout de la santé publique demeure une question essentielle de développement social et économique.

La déclaration politique sur les maladies tropicales négligées de 2011 et celle sur les maladies microbiennes de 2016, sont des actes  qu’elle juge forts et importants et qui seront des souvenirs indélébiles chaque fois qu’elle pensera à son engagement au  service de la promotion de la santé mondiale.

Elle s’est tout aussi réjouie de l’inclusion de la couverture sanitaire dans les 17 Objectifs du développement durable (Odd). La directrice sortante a, pour ce faire,  indiqué que la personne, la planète, la prospérité, les médicaments et la paix doivent être pris en compte dans les grandes orientations des politiques de santé en cette ère du développement durable.

Elle a fait des recommandations pour que l’obésité de l’enfant qui annonce d’autres maladies dont les affections cardiaques et cardiovasculaires  puis la polio soient combattues et particulièrement  éradiquées.

Au niveau de la Santé publique, elle a dit ses peurs devant la recrudescence des maladies non transmissibles et chroniques. Cependant, elle s’est félicitée du recul de la mortalité maternelle et infantile. Parce que des moyens financiers conséquents ont été dégagés.


L’équité, le nouveau défi

Ces efforts méritent d’être poursuivis, malgré le fait qu’avec le système des brevets qui sont très coûteux, l’accès aux médicaments devient difficile.  Fort heureusement, se souvient le Dr Margaret Chan, grâce à des partenariats publics-privés et des initiatives nouvelles de nouveaux médicaments pour les maladies négligées sont de plus en plus disponibles. Ce sont des antibiotiques avec des prix abordables. Par ailleurs, grâce à une nouvelle initiative de l’Oms qui date du début du mois de mai, les malades du   cancer ont un accès facile aux médicaments pour se soigner.

Pour l’avenir, le Dr Margaret Chan a rappelé aux  prochains responsables qui vont gérer la politique de la santé du monde que l’Oms signifie équité. Il leur faudra alors renforcer l’équité dans le partenariat public-privé, diversifier leurs partenariats en s’engageant dans une collaboration franche avec les organisations de la société civile, qui sont la conscience de la société et mieux placées pour interpeller les gouvernements sur les méfaits du tabac et de l’alcool. Même si leurs parts  à la contribution des budgets nationaux ne sont pas négligeables.

Le deuxième acte important de cette cérémonie officielle d’ouverture a été la nomination du professeur Veronica Skvortsova, ministre de la Santé de la Fédération russe comme présidente de l’Assemblée de la Santé, de ses cinq vice-présidents et des 17 pays membres de son bureau.

La région Afrique est représentée par la Guinée, le Malawi, le Mozambique, le Rwanda et le Togo. La Région des Amériques par le Cuba, la République dominicaine et les Etats-Unis d’Amérique. Djibouti est le seul représentant de La région de la Méditerranée orientale. La France, le Kirghizistan, la République de Malte, la Norvège, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et l’Irlande du Nord sont les pays de la Région de l’Europe.

La Moldavie représente la Région de l’Asie du Sud-Est, quand la République populaire de Chine et les Philippines seront les commissaires de la Région du Pacifique occidental dans le bureau de l’Assemblée mondiale de la Santé.

Les 47 pays africains, membres de l’Oms et qui ont pris la parole ont dévoilé par la voix de leurs porte-paroles,  leurs préoccupations. Elles portent davantage sur les solutions d’urgences sanitaires et l’application avec la contribution totale et effective des autorités et des communautés du règlement sanitaire international, sans oublier une meilleure coordination des actions face aux conséquences des pandémies telles que le virus Ebola, le Zika  ou la rougeole qui ont resurgi.


Franck A. Zagbayou
Envoyé spécial à Genève

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