Anne Désirée Ouloto: ‘‘Agissons de sorte à mieux assurer la protection’’ de l’enfant

Anne Désirée Ouloto, ministre de la solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfance
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Anne Désirée Ouloto: ‘‘Agissons de sorte à mieux assurer la protection’’ de l’enfant

Anne Désirée Ouloto: ‘‘Agissons de sorte à mieux assurer la protection’’ de l’enfant

"Agissons donc de sorte à mieux défendre les droits des enfants et à mieux assurer leur protection. Il y va de la survie de notre société", a indiqué Anne Désirée Ouloto, ministre de la solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfance. C’était au cours de sa déclaration, à l’occasion de la journée commémorative des droits de l’enfant.

Prévue pour ce jeudi 20 novembre, cette journée est commémorée sous le thème: « Protection des enfants contre les violences, bilan et perspectives, 25 ans après l’adoption de la Convention des Nations Unies relative aux Droits de l’Enfant (Cde) ».

Ce thème, selon la ministre Anne Ouloto « offre l’opportunité de faire l’état de la situation de l’enfant dans notre pays, dans la logique de la ratification de la Cde par la Côte d’Ivoire, le 4 février 1991. »

Dans sa déclaration, parvenue à Fratmat.info, ce mercredi 19 novembre, elle a souligné : « il convient d’indiquer que des succès notables ont été observés au cours de ces dernières années, en vue de garantir les droits de nos enfants. »

En ce qui concerne le cadre juridique, elle a cité  « l’adoption de la loi sur les Pupilles de la Nation et les projets en cours tels que la loi sur les pupilles de l’Etat, la ratification de la Convention de la Haye sur la protection et la coopération en matière d’adoption internationale. »

Avant d’ajouter: «"le Gouvernement vient d’adopter la politique nationale de protection de l’Enfant (Pnpe) qui vise à lutter contre les violences, abus et exploitation à l’encontre des enfants" Ce, à travers, "la création d’un Comité National de lutte contre la traite des personnes, en particulier contre les enfants et les femmes."  Nonobstant "
ces efforts, beaucoup reste encore à faire", a reconnu Mme la ministre.

Elle a évoqué entre autres, une recrudescence des adoptions illégales soutenue par des réseaux parallèles. Et même le recrutement, le vol, la vente d’enfants et la gestation par autrui rémunérée.

Mme Ouloto a dénoncé dans sa déclaration la violence sexuelle, la traite et l’exploitation des enfants dans les pires formes de travail. Toute chose qui constitue pour elle un phénomène préoccupant. Également, elle s’est inquiétée de la maltraitance, de l’abus dû au faible statut de l’enfant.

« Matérialiser notre foi en une existence heureuse pour l’enfance, transformerait la vie de milliers d’enfants en Côte d’Ivoire qui seraient ainsi protégés d’une mort prématurée, de la pauvreté et de la maltraitance », a-t-elle soutenu avec beaucoup de certitudes.


CHEICKNA D. SALIF

salifou.dabou@fratmat.info