Yamoussoukro : A 24 heures de la rentrée, les parents traînent encore les pas devant les librairies

Des manuels scolaires en vente dans une librairie
Des manuels scolaires en vente dans une librairie
Des manuels scolaires en vente dans une librairie

Yamoussoukro : A 24 heures de la rentrée, les parents traînent encore les pas devant les librairies

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Yamoussoukro : A 24 heures de la rentrée, les parents traînent encore les pas devant les librairies

Ce n’est pas encore la bonne affaire chez les libraires et autres vendeurs de livres et de papeterie installés dans la capitale politique et administrative. A 24 heures de la rentrée officielle des classes, les parents d’élèves traînent encore les pas. Les bourses étant très éprouvées, ils sont plus préoccupés par les inscriptions en ligne de leurs enfants.

A la Librairie de France où Fratmat.Info s’y est rendue, samedi, ce n’est pas l’affluence. Bien que les responsables aient pris toutes les dispositions. Les rayons sont bien garnis de fournitures scolaires, mais les vendeurs se tournent les pouces. La caissière aussi. Faute de clients. « Habituellement, nous sommes très débordés à pareil moment. Mais cette année, vous-même vous voyez les clients se font rares », signale un travailleur de cette librairie.

Au marché, communément appelé « librairie-par-terre », c’est la même morosité. Pas de bousculades devant les étalages. Seydou, un vendeur de fournitures scolaires n’en revient pas. Il est assis pantois devant sa table, la jambe sur l’autre et les bras croisés. « C’est dur, très dure même cette année là. On ne voit pas les parents d’élèves », se plaint-il.

Les grands carrefours et autres points névralgiques sur lesquels des revendeurs s’installent habituellement ne sont pas encore occupés. L’on attend de voir d’abord, comment vont évoluer les choses.

Pour les parents d’élèves, cette situation est liée au manque de ressources financières. « Actuellement de nombreux parents n’ont rien. Les enfants des planteurs  sont encore dans les campements et villages, parce que le cacao n’est pas acheté. Avec la situation que tout le monde vit, nous privilégions dans d’abord les inscriptions. Pour les livres et les cahiers, ça viendra après. Il pas d’argent pour le moment » a expliqué M. Djaha Brou, un parent d’élève rencontré au lycée mixte. C’est le même refrain qui a été entendu sur toutes les bouches.

Koffi Kouamé

Agence de Yamoussoukro