Aussi, a-t-il indiqué que malgré la perturbation par des « arrêts de travail » du « climat social ces deux derniers mois », il a relevé les nombreuses actions entreprises au plan social par l’Etat à l’effet d’apporter un mieux-être aux populations au sens inclusif. Il s’agit de : la dynamisation de la politique publique de création d’emploi-jeunes, la mise en œuvre de mesures fiscales en faveur de l’emploi, la production intensive du riz et certains vivriers, la baisse du tarif de l’électricité au bénéfice de 850 000 familles, l’atteinte de la phase active de la couverture maladie universelle. Pour finir, il a  lancé un appel  pressant à « l’esprit coopératif de tous les partenaires sociaux sur la base de la confiance mutuelle ».

Se satisfaisant des avancées ou acquis sociaux et l’engagement du gouvernement pour l’amélioration de leurs conditions de travail, Zamblé Irié Estelle, porte-parole de l’ensemble des travailleurs, a formulé les doléances suivantes : la dotation de la direction départementale du travail en véhicules, l’équipement des écoles, le relèvement du plateau technique du Chr, la réorganisation des secteurs informels et agricoles, la construction d’un marché moderne…

Yao Kouakou Benoît, le préfet de la région du Bafing, a fait noter que dans le cadre du programme social du gouvernement,  des équipes sillonnent les villages du Bafing afin de faire l’inventaire des besoins des populations en équipements de base (école, centre de santé, eau potable, électricité).

A terme, selon lui, des investissements conséquents seront faits « là où il y’a besoin ». Avant de lancer un appel à la cohésion et à l’attente dans la perspective du développement du Bafing. « Que tout le monde s’accorde sur un minimum pour le développement de la région », a-t-il souhaité.

Treize groupements socioprofessionnels du département de Touba, ont défilé dans la ferveur devant les autorités et élus.

YK