Dans cette perspective, une mission conduite par Viviane Ehilé, sous-directrice de la l’orientation, s’est rendue à Touba le 22 novembre, à l’effet d’informer et de sensibiliser l’ensemble de la communauté éducative.

Justifiant la réforme, la cheffe de délégation a fait savoir qu’elle vise à « mettre les parents au cœur de l’orientation de leurs enfants » et à faire en sorte que la rentrée scolaire se fasse à bonne date. Ce qui favorisera le respect du quantum horaire exigé pour une formation de qualité.  Après quoi, elle a expliqué le mode opératoire que doit suivre le parent pour réussir l’affectation en ligne.

En effet, selon elle, le procédé est à la portée de tout le monde et est également  réalisable partout où il y a une couverture des réseaux de la téléphonie mobile. A l’en croire, par le mécanisme d’un sms envoyé à un numéro codifié avec 200 Fcfa d’unités de communication, l’inscription est faite en 5 minutes tout au plus.

En retour, le requérant reçoit sur son téléphone portable, un message de notification de la réussite de son opération. Elle a, en substance, invité les gestionnaires des écoles primaires à faire remonter des données fiables relatives à l’identité des candidats.

Aussi a-t-elle instruit le Drenet-Fp à mettre en place un comité de veille aux fins de sensibiliser tous les parents d’élèves jusque dans les hameaux les plus reculés de la région du Bafing. Une séance pratique du processus a permis d’édifier davantage l’auditoire.

Le second volet de l’intervention de Viviane Ehilé, a porté sur l’exhortation des chefs d’établissements à l’utilisation du logiciel de suivi des élèves, élaboré par la Direction de l’orientation et des bourses (Dob) dans le but de réduire au mieux, le taux de déperdition et du décrochage scolaire enregistré en Côte d’Ivoire.

Auparavant, Issouf Doumbouya, directeur régional de l’éducation nationale à Touba, avait indiqué que la réforme arrive à point nommé. Car elle permet de responsabiliser le parent d’élèves dans l’orientation de son enfant. « Une orientation inappropriée peut être pour l’enfant un motif d’échec », a-t-il insisté.

Y.K.
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