Selon l’instruction de l’affaire à la barre, M. Palé a expliqué au tribunal qu’il serait arrivé d’Agboville le jour des faits pour accompagner un ami du nom de Jean Louis, dont il a fait la connaissance lors de son séjour carcéral à Agboville. Ce dernier lui aurait demandé de l’accompagner pour faire son déménagement à Agboville où réside sa mère.

C’est vers 16 heures qu’ils seraient donc arrivés à Tiassalé où ils s’enivrent de boissons frelatées et se gavent d’attiéké. Puis, vers 4 heures du matin, ils se sont retrouvés au domicile du procureur au quartier Belle ville. C’est le nommé Jean Louis qui aurait escaladé la clôture de la maison qu’il lui aurait présenté comme étant la maison familiale.

Une fois à l’intérieur, il ouvre le crochet du portail pour laisser entrer Palé. À l’aide d’une barre de fer, ils ouvrent la porte du salon et s’emparent de la télévision accrochée au mur, un téléphone portable et une tablette éducative pour enfants. À leur sortie de la cour, ils sont surpris par les vigiles en poste dans le quartier. Seul Samuel Palé qui portait sur la tête le butin a été interpellé. Son acolyte a réussi à prendre la tangente. Il a été reconnu coupable des faits mis à sa charge. En répression, il a été condamné à 20 ans de prison ferme.

(AIP)