SOUBRE /lutte contre les grossesses non désirées : Les résultats de l’enquête baseline livrés

SOUBRE /lutte contre les grossesses non désirées : Les résultats de l’enquête baseline livrés

SOUBRE /lutte contre les grossesses non désirées : Les résultats de l’enquête baseline  livrés

Médecins du Monde France, Organisation humanitaire engagée en faveur de l’accès universel à la santé sexuelle et reproductive, a décidé de faire de la prévention et la prise en charge de ce phénomène, l’une de ses priorités stratégiques. Dans cette perspective, elle a démarré l’exécution d’un projet de prévention et de prise en charge des grossesses non désirées chez les jeunes et adolescent.e.s de 10 à 24 ans.

Dénommé « Go & Môgô Yêrê », ce projet vise essentiellement à réduire le taux de mortalité chez les adolescentes et jeunes dans le District sanitaire de Soubré.  Six  mois après le démarrage effectif du projet et, en vue de renforcer la dynamique collaborative communautaire, un point d’étape du projet a été exposé dans le cadre d’une réunion de coordination élargie, le mardi 10 avril 2018 dernier, dans la salle du District sanitaire de Soubré.

Ainsi, à cette rencontre, les participants ont été informés sur les connaissances des adolescentes et jeunes en matière de santé sexuelle et reproductive ainsi que sur le niveau d’utilisation des services de planification familiale par ces jeunes. Sur un échantillon de 500 adolescentes, l’enquête a révélé que, le quart de ces jeunes a déclaré avoir de petits amis. En outre, 40% d’entre eux affirment avoir déjà eu un premier rapport sexuel.

D’ailleurs, 195 élèves de ces élèves  ont déclarés avoir eu des rapports au cours des six derniers mois. Concernant les méthodes contraceptives, l’enquête a montré que ces jeunes ont quelques notions sur la contraception. Par ailleurs, ces enquêtes  révéleront la faible utilisation des méthodes contraceptives par ces jeunes, de ce fait, le recours à l’avortement des jeunes-filles est un fait réel dans la zone.

Enfin, à cette rencontre, il a été envisagé, entre autres, comme solutions à ce phénomène, d’accorder plus de  temps à l’éducation sexuelle dans le programme scolaire sans oublier le renforcement des capacités des acteurs de l’éducation autour de la santé sexuelle et reproductive. Des acquis du projet ont été identifiés et les actions à prendre en vue de favoriser l’atteinte des objectifs ont été formulées. Notons que, M. Tiégbé Bonaventure, Secrétaire général 1 de la préfecture de Soubré, présidait cette rencontre qui a réuni des acteurs de  l’éducation nationale, de la santé sans oublier des élèves.

 

 BRIGITTE P. N’GUESSAN

CORRESPONDANTE REGIONALE