Soubré: Les acteurs de la filière bois sensibilisés à la gestion durable des forêts

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Soubré: Les acteurs de la filière bois sensibilisés à la gestion durable des forêts

A cette rencontre, qui s’est tenue, au sein du Cantonnement des Eaux et Forets et, qui a vue la présence effective du Lieutenant-Colonel Kotchi Lucie, Chef de cantonnement, il s’agissait pour le Groupe National de travail de Côte d’Ivoire sur la Gestion durable des Forêts et de certification (Gntci), une structure créée en 2004, de sensibiliser ses acteurs aux différents aspects de ce projet lancé en janvier 2017.

En effet, pour Hilaire Yao Kokoré, ce projet, qui va durer 48 mois, consistera à améliorer la capacité de ces hommes et femmes, à surveiller, défendre et à s’engager avec les acteurs étatiques dans le processus APV-FLEGT. En clair, il s’agit de donner les outils nécessaires à ces acteurs non-étatiques afin qu’ils contribuent par leurs actions, à la bonne gouvernance ainsi qu’à la gestion durable des forêts en Afrique de l’ouest.

Selon le premier responsable du projet, au final, ce projet financé par l’Union européenne, et qui concerne aussi le Liberia et le Ghana, permettra d’identifier ces opérateurs tributaire des forêts mais qui pour la plupart, travaillent dans la clandestinité, afin de les inclure dans les différentes activités en rapport avec le programme. La rencontre a pris fin par des échanges  qui ont permis aux acteurs de la filière de partager certaines de leurs préoccupations à savoir les difficultés à s’approvisionner en bois.

Notons que, l’APV-FLEGT (accord de partenariat volontaire) est un accord international bilatéral entre l’Union européenne et un pays exportateur de bois, dont le but est d’améliorer la gouvernance forestière du pays et de s’assurer que le bois importé dans l’Ue remplit toutes les exigences réglementaires du pays.

A ce titre, il apparaît comme un outil important pour lutter contre l’exploitation illégale des forêts et promouvoir l’objectif à long terme de la gestion durable des forêts. Quant à la REED+, elle se présente comme un mécanisme qui prévoit une compensation financière des pays développés aux pays en développement qui parviennent à réduire leurs sources d’émissions au niveau national. C’est un mécanisme de paiement pour maintenir la forêt tropicale intacte.

BRIGITTE P. N’GUESSAN
CORRESPONDANTE REGIONALE