SOUBRE : Ci-Energies s’attèle au renforcement de compétences des pêcheurs

SOUBRE : Ci-Energies s’attèle  au renforcement de compétences des pêcheurs
SOUBRE : Ci-Energies s’attèle au renforcement de compétences des pêcheurs
SOUBRE : Ci-Energies su2019attu00e8le au renforcement de compu00e9tences des pu00eacheurs

SOUBRE : Ci-Energies s’attèle au renforcement de compétences des pêcheurs

C’est dans ce cadre qu’une formation des acteurs de la pêche et des riverains du lac a été initiée par la Société des énergies de Côte d’Ivoire (Ci-énergies), en collaboration avec le Bureau national d’étude et de développement (Bnetd) et le ministère des Ressources animales et halieutiques. Destiné à plus de  150 aspirants pêcheurs ou pêcheurs retenus sur la base du volontariat dans l’ensemble des villages impactés, cet atelier qui s’est tenu du 30 janvier au 17 février  dernier, devrait permettre  aux apprenants vivant de cette activité, de confectionner des engins de pêche pour une bonne pratique de la pêche sur le lac du Barrage de Soubré.

«Il s’agira de faire en sorte que ces pêcheurs assurent la pérennité de la ressource par un bon comportement. Ainsi, dans ce projet d’aménagement du barrage hydroélectrique de Soubré, nous avons pris des engagements majeurs  dans le développement de la filière pêche en mettant en place plusieurs modules », a expliqué Ballet Maxime, Chef de mission de Ci-energies.

Axé sur un seul module, la formation a été alternée de cours théoriques, pratiques et des évaluations permanentes permettant aux apprenants de maîtriser durablement les opérations importantes de la chaîne de valeurs des produits de la pêche.

L’équipe du Bnetd, avec à sa tête Traoré Ynsa, Chef du Service développement durable, n’a pas manqué de passer au peigne fin les concepts-clés, les outils, et les principes du projet, notamment la transformation des engins de pêche, le principe de construction des filets et la pratique de pêche. Pour lui, à l’issue de ces formations, les apprenants seront capable seuls ou sous la supervision d’un patron, d’assurer l’exploitation d’une embarcation et la gestion d’une unité de pêche artisanale

Saluant l’initiative, Gbeuli Ferdinand du village de Koperagui, dit être satisfait de cette formation. Quant à Nia Tapé Hervé du village de Mayo 2, il souhaite que le matériel et les équipements de pêche soient disponibles à Soubré et surtout à un prix abordable pour leur permettre de respecter ces mesures afin qu’ils puissent vraiment vivre de leur métier de pêcheur.

 

BRIGITTE P. N’GUESSAN

CORRESPONDANTE REGIONALE