Songon: La commune dotée d'une radio locale

Les autorités posant devant la radio de Songon après son inauguration.
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Songon: La commune dotée d'une radio locale

D'un coût de plus de 10 millions de Fcfa financé par la mairie, avec un émetteur de 30m, une régie et un studio, cette radio émettra sur un rayon de 50 Km.

Le maire Eric N'Koumo Mobio a procédé à son inauguration officielle le 19 mai, sur son site d'installation, à Songon Saph. C'était en présence du président de l'Union des radio de proximité de Côte d'Ivoire (Urpci), Bamba Karamoko et des directeurs de radio de proximité.

Dix stagiaires ont été exceptionnellement recrutés et formés à hauteur de 3 millions de Fcfa par le studio Mosaïque pour assurer l'animation de Songon Fm 107.5.

La directrice de Songon Fm, Gladys Abou, a révélé que le projet de création d'une radio communale à Songon remonte à 25 ans, mais il a fallu attendre ces trois dernières années, avec l'actuel maire, pour voir sa concrétisation. Elle a traduit sa reconnaissance au président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca), Ibrahim Sy Savané, qui a permis sa création.

Le président de l'Urpci, situant les enjeux de cette radio de proximité, a expliqué qu'elle doit pouvoir participer au développement social, économique et culturel de la commune, en mettant en œuvre des programmes impliquant les populations locales.

Pour lui, cet instrument permettra aux gouvernants locaux de s'imprégner de leurs  besoins réels en vue de réorienter leur politique publique. En favorisant la participation de celles-ci, ajoute-t-il, la radio va constituer un outil de démocratie participative au service de la décentralisation.

Pour la bonne marche de Songon Fm, Bamba Karamoko, a déconseillé la propagande politique sur ses ondes et conseillé le professionnalisme, son appropriation par les populations, la recherche de sources de financement, la formation continue de son personnel pour être plus efficace.

Le maire a exprimé un intérêt particulier pour l’ouverture de cette radio. En effet, il veut, à travers elle, donner  à ses administrés un accès plus large à l'information.

Selon lui, c'est un instrument de brassage des cultures pour éviter les violences ethniques, de sensibilisation pour sauver des vies sans compter qu'il apporte la paix et renforce la cohésion sociale.

C'est pourquoi il compte instituer des tournées dans les villages pour faire connaître la radio et lui alloué un budget spécial pour lui permettre de vivre et participer au développement communal.

BELLARMIN YAO KAN
CORRESPONDANT  REGIONAL