Sikensi: Danho Paulin apporte son appui à la valorisation de la tradition

Le ministre Danho Paulin accueilli en fanfare par les autorités locales et la population dès son arrivée dans le village.
Le ministre Danho Paulin accueilli en fanfare par les autorités locales et la population dès son arrivée dans le village.
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Sikensi: Danho Paulin apporte son appui à la valorisation de la tradition

Le village de Braffoueby, dans le département de Sikensi, a célébré, le 2 septembre, la fête de l’igname dénommée en langue locale Abidji «N’Gbaru M’Bô », au rythme des sonorités du terroir et de la fanfare.

Le ministre des Sports, Danho Paulin,  parrain de la cérémonie, avait à ses côtés le député Aboh Faustin et le nouveau préfet de Sikensi, Aka Julie. L’invité de marque a dit être venu s’imprégner de la tradition Abidji et aussi lui apporter son appui pour sa valorisation.

La fête de l’igname étant une fête de réconciliation et le nouvel an en pays Abidji, il a saisi cette opportunité pour exhorter les fils et filles du département à l’unité pour impulser son développement en vue du bien-être des populations.

Après avoir été intronisé chef traditionnel Abidji avec pour nom Nanan N’Dja Braffo Jacob et appartenant à la génération Nigbessi, il a offert la somme de 500 mille F Cfa comme participation à l’organisation de cette fête.

Le  député Aboh Faustin a loué la présence du ministre des Sports qui rehausse cette célébration. Aussi lui a-t-il témoigné toute la reconnaissance du village.

La fête de l’igname, soulignons-le, s’étend sur trois jours. Les festivités ont démarré le 31 août. Le 1er jour, vendredi dernier, selon Aké Essimel Marcel, fils du village, est consacré à l’adoration du rocher et des rivières (Wawiadji, Erinon, Laguébé, Bêbô) pour avoir les bénédictions des divinités.

Le 2e jour, samedi 1er septembre, ajoute-t-il, sont exécutés les jeux et danses traditionnels. Aussi, raconte-t-il, le 3e jour, dimanche, le chef de terre, Yao Daniel, fait  d’abord une libation avant d’immoler son animal (mouton). Une fois ce geste accompli, le tam-tam parleur crépite pour donner le ton aux autres de tuer leurs animaux.

Selon lui, les hommes, ce jour-là, sont les seuls à faire la cuisine avec de l’igname et la viande de l’animal tué, sous des hangars où sont dressés des foyers en pleine rue, les femmes étant privées de festin.

Emmanuel Kouassi
Infos: organisateurs