San Pedro: Le Bardot va disparaître pour laisser la place aux logements sociaux

Le maire de San Pedro Nabo Clément en compagnie des autorités préfectorales
Le maire de San Pedro Nabo Clément en compagnie des autorités préfectorales
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San Pedro: Le Bardot va disparaître pour laisser la place aux logements sociaux

San Pedro: Le Bardot va disparaître pour laisser la place aux logements sociaux

Le Bardot, grand bidonville qui existe depuis des lustres, va disparaître en partie pour faire place à la construction de logements sociaux initiés par l’État de Côte d’Ivoire. L’annonce a été faite par le maire Bouéka Nabo Clément, lors d’une rencontre avec la population, le week-end dernier, au centre culturel municipal.

« Nous avons besoin d’espace pour construire les logements sociaux. Nous allons donc déguerpir les habitants du bardot. Il faut nous permettre de faire le développement de San Pedro. » A-t-il dit en substance. Et de préciser, que seuls les logements précaires seront démolis. Ce déguerpissement concerne le Bardot 1 jusqu’au Bardot 11.

Les déguerpis du Bardot, ne seront pas laisser pour compte. Ils seront relogés à la sortie de la ville, route de Grand Béreby, où la Mairie possède 500 lots, selon le maire.

« Nous avons besoin d’environ 1000 lots pour recaser tous les déguerpis du grand Bardot. A la sortie de la ville, vers Grand- Béreby, nous avons 500 lots. Mais, la moitié de ces lots ont été vendus par un conseiller municipal de l’ancienne équipe. Nous demandons à tous ceux qui occupent ces lots de partir, d’où ils sont venus. Parce qu’à la fin du mois d’octobre, nous allons les dégager tous, pour recaser les déguerpis du Bardot. Il faut que San Pedro avance dans son développement. » A-t-il martelé.

Le maire Nabo Clément, depuis son avènement à la tête de la Mairie de San Pedro, s’évertue à donner un nouveau visage au plus grand bidonville de Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, au cours de cette rencontre, il a lancé cet appel pressant à la population. « Que personne ne m’empêche de travailler. Quand il faut casser pour faire le développement, on le fait. Même chez mes parents kroumens j’ai cassé quand il le fallait. Je voudrais donc dire à toute la population, particulièrement à mes frères du nord, qui, une fois m’ont empêché de casser une partie du Bardot, de parler à leurs enfants de rester tranquille et de me laisser développer San Pedro. » A-t-il dit.

Martial Detchi

Correspondant régional