Recensement de la population: Mabri en phase avec les chefs traditionnels de Duékoué

Le ministre d'État, ministre du Plan et du Développement, Albert Mabri Toikeusse, continue sa campagne de d'informations et de sensibilisation au processus de recensement. Il était dans le Guemon précisément à Duékoué, ce dimanche 23 mars, où il a échangé avec la population à la place de la paix de ladite commune. Dans son message à la population, le ministre d'État, par ailleurs président du comité national du Recensement général de la population et de l’habitat (Rgph) 2014, est revenu sur l'appel au boycott lancé par le président du Front populaire ivoirien.

« La première préoccupation de l’opposition lors des premières discussions entre elle et le gouvernement, c’était de faire le recensement général de la population et de l’habitat parce qu’elle avait fait remarquer que le redécoupage avait été mal fait. Mais pourquoi refuse-t-elle deux ans après le même recensement ? Comment peut-on faire un bon redécoupage s’il n’y a pas de recensement  ?», s’est interrogé le ministre d’État.

S’adressant aux chefs traditionnels et parents, il leur a demandé de s’approprier ledit processus qui est fait dans leur intérêt. « Étant votre fils, je ne peux que vous apporter ce qui est bien pour vous. Le Président de la République a promis que d'ici fin 2016, qu'aucun village de plus de 500 habitants ne doit être sans électricité. C’est par  le recensement qu’on saura qui peut bénéficier de ce projet », a-t-il précisé.

Le ministre d’État a fait savoir que le recensement qui a débuté le 17 mars n’a rien avoir avec la révision de la liste électorale qui se fera après la mise en place de la nouvelle Commission électorale indépendante (Cei). « Duékoué à trop souffert des crises passées. La situation sécuritaire était tellement préoccupante qu’aucun investisseur ne pouvait nous aider. Depuis l’avènement du Président Alassane Ouattara, la sécurité est une réalité ici. Ce recensement nous apportera le développement. Il est dans sa phase irréversible et il aura lieu. Celui qui vous dit de ne pas vous faire recenser vous trompe », a-t-il souligné. Avant d’inviter les partis politiques à adhérer à l'opération.

Le chef de canton Batahi François a, pour sa part, pris l’engagement d’envoyer des émissaires dans les quatre coins de la région afin que l’opération soit une réussite. Il a fait savoir que la chefferie traditionnelle du Guemon soutiendra M. Toikeusse pour la réussite de l’opération. « Il serait inimaginable pour nous de ramer à contre courant alors que notre fils parle de développement, de paix et de réconciliation. Nous sommes à sa disposition », a-t-il conclu.

Saint-Tra Bi
Correspondant régional.