Projet "une école, 5 ha de forêt": Une opportunité, selon le coordonnateur national du SNAPS-COGES

L’inspecteur Kouadio Kouamé David (en costume), coordonnateur national du SNAPS-COGES
L’inspecteur Kouadio Kouamé David (en costume), coordonnateur national du SNAPS-COGES
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Projet "une école, 5 ha de forêt": Une opportunité, selon le coordonnateur national du SNAPS-COGES

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Projet "une école, 5 ha de forêt": Une opportunité, selon le coordonnateur national du SNAPS-COGES

Dans un entretien accordé à Fratmat.info, le coordonnateur national du Service national d’appui à la promotion et le suivi des comités de gestion (Snaps-Coges), l’inspecteur Kouadio Kouamé David, a indiqué que sa structure s’engage pour le succès du projet « Une école, 5 ha de forêt ».

 

 

Initié par le ministère des Eaux et Forêts, le lancement de ce projet a eu lieu en fin de semaine, à Gourominankro, village situé à 7 km de Yamoussoukro, par le ministre Babaud Darret.

 

 

Ce projet, dont le but est de lutter contre la déforestation, consiste à associer à chaque école une forêt.

 

 

Selon le colonel Apata Nicolas, chef dudit projet, il s’agira de créer 6000 ha de forêt en 5 ans. 1200 établissements scolaires sont concernés par ce projet. Pour ce projet, 2.400 enseignants, 120.000 élèves et 6000 parents d’élèves (Coges) seront formés aux techniques de reboisement, d’entretien, de protection et d’exploitation des plants.

 

« Nous sommes entièrement engagés et nous allons œuvrer pour la réussite de ce projet. Car, il va résoudre les problèmes de budgets de certains Coges qui ne sont pas subventionnés. Les plates-formes réalisées vont permettre de faire des cultures telles que le maïs, l’arachide et l’igname de sorte à renflouer à court terme les caisses. A moyen terme, la coupe des arbres plantés fournira du bois de chauffe à nos cantines scolaires. A long terme, c'est-à-dire dans 15-20 ans, la vente de ces bois constituera des fonds que les Coges utiliseront pour entretenir ou construire des écoles. Dans l’ensemble, c’est un apport inestimable que le ministère des Eaux et Forêts nous apporte dans le cadre de nos activités génératrices de revenus », a indiqué M. Kouadio Kouamé.

 

KOFFI KOUAME

Agence de Yamoussoukro