Odienné:Le chef suprême des chasseurs traditionnels "dozo" connu cette semaine

Le conclave de Vandougou permettra d’élire le "Dozoba", "en qui tous les dozo de Côte d’Ivoire se reconnaîtront.
Le conclave de Vandougou permettra d’élire le "Dozoba", "en qui tous les dozo de Côte d’Ivoire se reconnaîtront.

Odienné:Le chef suprême des chasseurs traditionnels "dozo" connu cette semaine

Odienné:Le chef suprême des chasseurs traditionnels "dozo" connu cette semaine

Le chef suprême des "dozo", confrérie de chasseurs traditionnels ivoiriens, ou le "Dozoba", sera connu cette semaine, à l’issue d’un conclave qui se tiendra de jeudi à vendredi à Vandougou, village situé dans la sous-préfecture de Goulia (département d’Odienné, nord-ouest), annonce un communiqué de cette organisation dont l’AIP a reçu copie mardi.

 

"Du jeudi au vendredi, tous les membres de la confrérie (dozo) se retrouvent à Vandougou dans le département d’Odienné avec pour objectif le choix du chef suprême (le Dozoba)", note le communiqué, précisant que cette "grande réunion" sera présidée par le directeur de cabinet du ministère de l’Intérieur, Bamba Cheick Daniel.

 

Lors de la crise postélectorale (2010-2011), plusieurs milliers de dozo ont combattu comme supplétifs aux côtés des Forces républicaines de Côte d’ivoire (FRCI), proches d'Alassane Ouattara, contre les forces fidèles à l’ex-président, Laurent Gbagbo, qui refusait, après sa défaite à l’élection présidentielle, de céder le pouvoir à son adversaire.

 

Le conclave de Vandougou, qui résulte de plusieurs réunions initiées par le ministère de l’Intérieur, avec "une forte implication du commandant de la police militaire Koné Zakaria, lui-même membre de cette confrérie", permettra d’élire le "Dozoba", "en qui tous les dozo de Côte d’Ivoire se reconnaîtront.

 

Selon des organisations de défense des droits de l’Homme, les dozo, à l’origine, basés essentiellement dans le nord du pays, représentent une "menace pour la sécurité des personnes et des biens" dans les localités des régions du sud, car ne faisant pas partie des forces régulières.

 

Le gouvernement ivoirien a opté, il y a un mois, pour l’"organisation" de ces chasseurs traditionnels pour "éviter l’anarchie", et les amener à "retourner à leurs anciennes activités, notamment les travaux champêtres".

AIP