Selon le chef du village d’Arikokaha, Apalo Koné, des habitants de Fononkaha auraient procédé, courant février, à l’abattage de leurs anacardiers en production. Ils auraient prétexté une ouverture de voie en vue du passage d’une ligne à haute tension électrique sans qu’il ait été informé de cette démarche.

Pour le président de la Mutuelle de développement de Fononkaha, Paul Touré, ces actes de destruction sont légitimes. « Nous ne pouvons pas effectuer des travaux nécessitant des destructions de biens de notre propre chef, sans y être appelés », s’est-il défendu.

« Ce conflit “inutile” aurait pu être évité, si toutes les parties prenantes à ce projet de développement y avaient effectivement été associées », a indiqué le préfet Maténin Ouattara.

Elle a interpellé le représentant de la société Côte d’Ivoire Énergie, structure en charge de l’électrification locale, Emerson Koffi, au respect strict des procédures inhérentes à l’exécution des projets. « Nous devons, ensemble, œuvrer chaque jour à rechercher, à maintenir et à raviver le climat de la cohésion et de la paix à travers le dialogue, le pardon et la justice en Côte d’Ivoire », a-t-elle insisté.

(AIP)