Maféré: Une union de coopératives de palmier à huile pour un meilleur suivi des activités

Maféré: Une union de coopératives de palmier à huile pour un meilleur suivi des activités

Maféré: Une union de coopératives de palmier à huile pour un meilleur suivi des activités

L’assemblée générale constitutive de l’Union départementale des coopératives de palmier à huile de l’Affema (Udecopha) s’est tenue récemment. La nouvelle union des producteurs de graines de palme regroupe 12 coopératives des zones d’Aboisso et de Maféré.

Elle se fixe pour objectifs essentiels de faire face aux nouveaux défis qu’impose la relative croissance constatée dans le secteur. Elle compte aussi relever le défi de la qualité, entreprendre des actions sociales et économiques en faveur de ses membres individuels.

La nouvelle organisation aura pour tâches majeures, le regroupement, le transport et la commercialisation des productions des coopératives membres. Le tout, au dire de son tout nouveau président du conseil d’administration, Anoh Aka Ambroise, « pour assurer un mieux être aux planteurs par la revalorisation des prix de leurs produits ».

L’Udecopha devrait en plein fonctionnement générer 25 emplois permanents et distribuer annuellement 18 millions de Fcfa pour les salaires. Elle espère collecter la première année, 80.000 tonnes de graines pour les usines de la région. La diversification des partenaires en matière de transformation des graines, est la voie que veut sonder la nouvelle union des planteurs de l’Affema.

Le représentant de la chefferie de Maféré qui a présidé cette cérémonie a insisté auprès des producteurs afin qu’ils œuvrent à l’union et à la solidarité. Mais aussi et surtout, à faire en sorte qu’à travers leurs activités, la localité tire le plus grand profit. Pour sa première activité, l’Udecopha veut organiser un atelier de formation au bénéfice de ses membres. Objectif: les initier aux méthodes culturales modernes pour être au fait des nouvelles technologies liées à la production des graines de palme de qualité.

Notons que la filière du palmier à huile connaît depuis quelques temps un développement dans le Sud-Comoé. Et cela, à travers l’implantation de nouvelles unités modernes de première transformation et l’existence de nombreuses mini-huileries semi modernes ou artisanales.


ARSENE KANGA
CORRESPONDANT RÉGIONAL