Maféré: Les producteurs de graines de palme exigent la qualité

Maféré: Les producteurs de graines de palme exigent la qualité

Maféré: Les producteurs de graines de palme exigent la qualité

Les planteurs de palmier à huile de Maféré dans le département d’Aboisso veulent être plus compétitifs et se distinguer par la qualité de leurs productions. Ils entendent y parvenir en fédérant leurs énergies et en partageant leurs expériences dans le cadre d’une union.

Ce rêve, ils l’ont réalisé le 11 avril dernier, par la création de l’Union des coopératives de graines de palme de l’Affema (Ucogpa). Objectif majeur: engager l’ensemble des producteurs sur la voie de l’amélioration de la qualité des graines produites par les planteurs affiliés. Laquelle orientation aura pour incidence financière, assure Assemien Anoh, le premier vice-président du conseil d’administration, une amélioration des prix et par conséquent des gains qui aboutiront à un mieux-être du planteur. De la mise en œuvre de ce challenge, dépendra l’installation des bureaux et représentations de base dans la quasi-totalité des localités de la zone.

A terme, les coopérateurs de palmier à huile de l’Affema entendent construire leur propre usine pour être à l’abri des nombreux désagréments qu’ils déplorent tous dans la collecte et l’achat de leurs produits. La nouvelle union, par la voix de son premier vice-président, veut imprimer à toute la filière le nouvel élan que lui impose une pratique moderne de la culture du palmier à huile.

Si l’économie du pays doit continuer de reposer sur l’agriculture, a fait remarquer pour sa part le Pca, « il va sans dire qu’une bonne organisation des différentes filières s’impose ». Une condition qui impose la synergie d’actions qui devra aboutir à la compétitivité de la filière.

Le secteur du palmier à huile est et demeure un secteur de premier plan admet-il. Il est indéniable qu’à ce niveau-là, a indiqué Boua Paul, « seuls les produits de meilleure qualité s’imposeront ». Mérite a donc été reconnu aux organisations antérieures pour les combats qu’elles ont eu à mener pour l’évolution du secteur du palmier à huile.

ARSÈNE KANGA
Correspondant régional