Korhogo: Des comptes pour les ex-combattants

Des comptes pour les ex-combattants
Des comptes pour les ex-combattants
Des comptes pour les ex-combattants

Korhogo: Des comptes pour les ex-combattants

Korhogo: Des comptes pour les ex-combattants


Les ex-combattants de la région du  Poro peuvent se réjouir parce qu'ils n’ont pas été oubliés par l’État de Côte d’Ivoire. En effet, l’Autorité de démobilisation, de désarmement et de réinsertion (Addr) de Korhogo passe, à présent, à la dernière phase de sa mission de réinsertion après la formation de 53 ex-combattants en agropastoral à Azaguié du 16 janvier au 20 février 2013.

 

Pour Sékou Koné, délégué des ex-combattants de la région du Poro, cette formation leur permettra de mener leurs projets avec sérénité.

 

Pour leur mise en exécution, la direction régionale de l’Addr du Poro a procédé, récemment, à l’inscription de 53 ex-combattants dont une femme auprès du Cepici en vue de l’ouverture de leurs comptes.

 

Quant à Doumbia Brahima, directeur régional de l’Addr, il a précisé que « les ex-combattants seront dotés d’un fonds à valeur égale. Ces fonds sont attribués à tout combattant ayant touché à l’arme et ayant été profilé dans notre base de données ».

 

Cette opération, a-t-il ajouté, a été menée avec la collaboration du commandant Fofié Kouakou, commandant la compagnie territoriale de Korhogo. Il a également ajouté que les bénéficiaires seront suivis pendant six mois par deux cabinets d’experts en termes d’encadrement, d’installation, d’appui et de conseils.

 

Diabi Oumar, le chargé de communication de l’opération, a précisé que sa structure ne suit pas uniquement les ex-combattants de la région du Poro. Elle s'occupe également de ceux des autres régions qui souhaitent s’installer à leur propre compte. Ceux-ci seront donc « les bienvenus chez nous », a-t-il dit. « Cette opération est une lueur d’espoir pour nous », confiera Toffe Adama, un ex-combattant.

 

Sékou Koné rappelant qu’il avait pris les armes pour une cause précise, se dit heureux, après la normalisation, de retourner à son activité d’antan qu'est l’agriculture.

 

"C’est pourquoi, nous considérons que ce début de concrétisation de notre réinsertion est un nouveau départ pour nous", a-t-il reconnu. Aussi, souhaitent-ils que ces fonds qui leur seront alloués, soient disponibles le plus vite possible. 

Martial Niangoran
Correspondant régional