Grand-Lahou: Un plan stratégique adopté pour impulser le développement agricole et rural

Photo de famille après la cérémonie
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Grand-Lahou: Un plan stratégique adopté pour impulser le développement agricole et rural

Grand-Lahou: Un plan stratégique adopté pour impulser le développement agricole et rural

Afin d’impulser le développement agricole et rural, un plan stratégique fondé sur les cultures vivrières, notamment le manioc, a été adopté dans le département de Grand-Lahou.

Initié par le député-maire Djaya Jean en collaboration avec le département des sciences du sol de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, ce projet a été officiellement lancé, le vendredi 21 mars, à la mairie de ladite ville. Et ce, en présence des autorités administratives, coutumières et la population.

Ce projet sera exécuté en quatre phases. Une mission de prospection dirigée par le coordonnateur, le Professeur Yao Kouamé Albert, a été effectuée pendant deux jours, dans les villages d’Ahouanou, Bacanda, Lahou-Kpanda, Nandibo 2 et Tiéviéssou. Ce, en vue de déterminer la morphologie des sols et d’identifier les spéculations.

Ainsi, à la phase de restitution des travaux, Dr. Touré Nantarie a identifié les différents objectifs. Il s’agit d’améliorer les conditions de vie des populations, assurer une  sécurité alimentaire, réduire la pauvreté  et  créer des emplois pour les jeunes et les femmes du département de Grand-Lahou.

Selon elle, avant la création des plantations, ce projet prévoit la formation des agents Anader, paysans relais et paysans, et la création des champs écoles, des champs semenciers et d’un laboratoire de recherches à Grand-Lahou.

Pour le Professeur Yao Kouamé Albert, le département jouit d’une variété de sols à analyser afin d’en dégager les potentialités. Selon le coordonnateur du projet, les populations ayant une tradition de culture de manioc, veulent améliorer leurs techniques culturales, cultiver de nouvelles variétés et améliorer leurs revenus. Pour lui, en associant la culture du manioc à d’autres spéculations comme les légumineuses et maraîchers, le paysan peut gagner dans chaque campagne 12 à 15 millions de Fcfa.

Situant les enjeux de ce projet, le député Djaya Jean a signifié que le département compte jouer sa partition dans le processus d’émergence de la Côte d’Ivoire. Ainsi, la redynamisation de l’économie rurale passe par l’autosuffisance alimentaire, la création d’emplois et de revenus.

Signalons que la cérémonie a pris fin avec la pose de la première pierre du marché de vivriers dans le quartier Grosso.


Bellarmin Yao Kan
Correspondant Régional