“Nous avons été dans un hôpital psychiatrique sans succès. Alors nous avons décidé de passer à l’indigénat. Ici déjà, mon fils montre des signes de lucidité”, a confié à l’AIP dame Ouattara Mariam venue de Grand-Bassam avec son fils aîné souffrant de folie depuis plusieurs années.

Interné au mois d’avril, un ex-employé d’une société d’hévéaculture à Grand-Béréby prétend avoir été guéri. “Je travaillais à Béréby quand j’ai été atteint de folie en avril dernier. J’ai perdu mon emploi à cause de cela. Aujourd’hui, je vais mieux, j’exerce de petits métiers pour mes besoins alimentaires”, a-t-il déclaré.

Ce sont plus de 15 pensionnaires qui sont en cours de traitement dans cette famille. Certains y ont été abandonnés par leurs parents sans la moindre réprobation de la famille d’accueil.

Dons hérités de sa famille maternelle en 2002, Soro Gonissongui soigne à l’aide des plantes et des pouvoirs sacrés. Les consultations sont faites dans la case sacrée pour déterminer le type de folie. Ensuite le traitement se fait en trois phases, à savoir la consultation, la thérapie et la socialisation par l’insertion socioprofessionnelle (maçonnerie, agriculture, etc.), a-t-il ajouté.

AIP